jeu 20.11.2025
  • 19:00 Expo

    I am Still Alive

    Maisara Baroud
    Depuis octobre 2023, Maisara Baroud s’est donné pour mission de réaliser chaque jour au moins un dessin. Faire parler ses émotions et résister à l’effacement de Gaza, son projet "Still Alive in Gaza" a eu pour utilité première de répondre à la question récurrente de tous ses amis "Es-tu encore en vie ?" Maisara était professeur à l’université Al-Aqsa de Gaza, déplacé 18 fois depuis que sa maison et son atelier furent bombardés dès les premiers jours de la riposte israélienne. Il est réfugié à Marseille avec sa famille depuis mai 2025 en tant qu’artiste chercheur. Nous aurons la joie d’accueillir ses œuvres et de le rencontrer lors du vernissage de son expo le 20 novembre.
  • 20:00

    A Fidai Film

    Kamal Aljafari, 2024, DE-FR-BR-PS-QA, DCP, vo ang & ar & he st fr & ang, 78'
    Ça commence par la mer et ses vagues qui s’enroulent jusqu’à la terre. On reconnaît la tour de l’horloge du port de Jaffa, des rues animées, de nombreuses échoppes, la façade moderne du "Journal palestinien". Nous sommes bien avant la création d’Israël, du temps certainement où les frères Lumière ont ramené les premières images de Jérusalem. À nous de décider, car Kamal Aljafari, dans un acte qu’il qualifie de sabotage cinématographique, rature au stylet rouge toutes les indications pédagogiques inscrites dans ces vues d’un autre temps. Dès les premières secondes, cet essai fascinant dévoile un mode d’utilisation de l’archive loin d’une grammaire illustrative. Il crée une narration puissante et révélatrice, où les archives fonctionnent comme des objets autonomes et s’imbriquent par flux, vide et aspiration. L’effet est vertigineux. Une méditation sur l’histoire de la Palestine, composée par des archives volées à Beyrouth en 1982 par l’armée et conservées aujourd’hui encore par le ministère de la Défense israélien.
  • ven 21.11.2025
  • 19:00

    Port of Memory

    Kamal Aljafari, 2009, DE-FR-AE-PS, DCP, vo ar & he st ang, 62'
    Dans les vestiges de Jaffa, un homme sur le point de perdre sa maison médite sur son sort. L’attente, infinie, d’une maison bientôt murée, d’une vie sans droits. Dans leur salon, une vieille femme malade et sa fille regardent la télévision en attendant. Un homme va et vient entre les rues vides, les bulldozers, les jours qui pèsent, en quête d’une solution impossible. "Port of Memory" est un film suspendu à une épée de Damoclès. Avec les ressorts de la fiction, de longs plans fixes et des scènes répétitives, Aljafari filme des habitants en proie à la gentrification et à la logique coloniale. En résistance à un présent immobile, dans une ville grignotée de toutes parts qui peu à peu s’éteint.
    + UNDR
    Kamal Aljafari, 2024, DE-PS, DCP, sans dial, 15'
  • 21:00

    Recollection

    Kamal Aljafari, 2015, DE, DCP, sans dial, st ang, 70'
    Cela se passe à Jaffa, comme cela pourrait se passer dans toutes les villes effacées par des catastrophes. Aljafari puise dans une cinquantaine de longs métrages israéliens et américains, tournés entre les années 1960 et 1990, pour en extraire l’essence invisible. Il en efface les acteurs pour en restituer l’arrière-plan. La ville et les Palestiniens, dont les corps anonymes s’étaient glissés dans certains plans, deviennent ainsi les véritables protagonistes. Par ce geste, le cinéaste retourne contre la puissance occupante la dépossession dont son peuple est victime, transformant les images de domination en témoignages de présence et de mémoire.
    + Paradiso, XXXI, 108
    Kamal Aljafari, 2022, DE-PS, DCP, vo he st fr, 19'
  • sam 22.11.2025
    Tables d'hôtes 19:30
  • 18:00

    Perpetual Recurrences (An Exercise in Film Programming)

    Reem Shilleh, 2016, PS, DCP, vo st ang, 57'
    Tissant entre eux une vingtaine de documents audiovisuels, le film de Reem Shilleh revient sur quatre décennies d’images tournées en Palestine ou à propos de la Palestine. Allemands, italiens, français, japonais, la plupart de ces films sont réalisés dans le cadre des luttes anti impérialistes des années 70, révolutionnaires et engagées autour de l’émancipation des peuples. Chercheuse, artiste et curatrice, la réalisatrice a longuement travaillé sur le matériel audiovisuel autour de la Palestine. Les motifs les plus récurrents qu’elle y a découvert, la salle de classe, les camps d’entraînements, les chants et les danses, les routes et les dédales, elle les a cousus ici pour les faire dialoguer et travailler ensemble. Et s’ils sont omniprésents dans les films sur la Palestine, c’est peut-être aussi qu’ils sont à la fois le coeur et l’horizon de ces luttes de libération que la Palestine incarne et vit dans sa chair depuis des décennies.
  • sam 22.11.2025
    Tables d'hôtes 19:30
  • 20:30 Conférence

    Le conflit Israël-Palestine à l’écran

    De la création d’Israël jusqu’à aujourd’hui, le conflit israélo-palestinien a inspiré une filmographie particulièrement abondante, qui permet d’en retracer les principaux événements historiques et d’en explorer de nombreuses facettes : les guerres, l’exil, la vie sous occupation, les frontières, le processus de paix et ses impasses mais aussi les questionnements propres à chaque société. François Dubuisson, chercheur au Centre de droit international (Université libre de Bruxelles), est aussi un grand cinéphile. Il développe des recherches sur les liens entre pop culture et droit international et a publié plusieurs articles consacrés aux représentations du conflit à l’écran. À partir de nombreux extraits de séries et de films palestiniens, arabes, israéliens, hollywoodiens et européens, il mettra en lumière la bataille entre récits dominants et voix alternatives, et montrera comment la fiction audiovisuelle est devenue un véritable terrain de lutte symbolique. En français.
  • dim 23.11.2025
  • 17:00

    Israel Palestine on Swedish TV 1958-1989

    Göran Hugo Olsson, 2024, DK-FI-SE, DCP, vo ang & ar & he st fr, 206'
    Matériaux télévisés bruts passionnants, sans référence sinon leur fiche technique et leur date, les émissions musicales, ethnographiques, politiques et d’actualités de guerre se succèdent avec pour seul fil conducteur la chronologie. Si au début, il n’est pas même question de Palestiniens, comme s’ils n’existaient pas, au fil du temps, de manière évidente, les points de vues se transforment. "Les archives ne nous montrent pas forcément ce qu’il s’est réellement passé, elles disent plutôt comment les choses ont été racontées." La télévision suédoise de 1958 à 1989 a scruté consciencieusement cette région du monde et a constitué une archive unique qu’exploite ici très sobrement Göran Hugo Olsson, un réalisateur chevronné qui sait faire parler les images. Ainsi, on chemine dans l’histoire de la région en tissant des liens qui permettent de mieux comprendre le présent dramatique de la Palestine.
  • jeu 27.11.2025
  • 19:30 Prima Nova

    Vous êtes ici

    Lazare Gousseau, 2024, FR, DCP, vo fr st ang, 75'
    Marie, scénariste, est de retour à La Rochelle, sa ville natale, pour une résidence de création au Pavillon des Écritures. Elle travaille sur un nouveau film de science-fiction et anime, en parallèle, des ateliers auprès d’élèves en option cinéma dans un lycée local. Le printemps semble s’installer en plein mois de janvier, tandis qu’un couvre-feu oblige chacun à rester chez soi dès la tombée de la nuit, en raison d’une crise sanitaire généralisée. Marie peine à structurer son récit : ses souvenirs d’adolescente resurgissent et se mêlent à son quotidien, perturbant son inspiration. Une nouvelle élève, Joana, capte son attention. Serait-elle son double, une apparition ? L’imaginaire foisonnant des élèves, et l’étrangeté de la ville et de ses habitant·e·s, pourraient raviver chez Marie le désir d’écrire. Avec ce second long métrage, Lazare Gousseau joue avec des codes narratifs et des illusions pour tisser une histoire troublante de réconciliation.
  • 21:30

    A Fidai Film

    Kamal Aljafari, 2024, DE-FR-BR-PS-QA, DCP, vo ang & ar & he st fr & ang, 78'
    Ça commence par la mer et ses vagues qui s’enroulent jusqu’à la terre. On reconnaît la tour de l’horloge du port de Jaffa, des rues animées, de nombreuses échoppes, la façade moderne du "Journal palestinien". Nous sommes bien avant la création d’Israël, du temps certainement où les frères Lumière ont ramené les premières images de Jérusalem. À nous de décider, car Kamal Aljafari, dans un acte qu’il qualifie de sabotage cinématographique, rature au stylet rouge toutes les indications pédagogiques inscrites dans ces vues d’un autre temps. Dès les premières secondes, cet essai fascinant dévoile un mode d’utilisation de l’archive loin d’une grammaire illustrative. Il crée une narration puissante et révélatrice, où les archives fonctionnent comme des objets autonomes et s’imbriquent par flux, vide et aspiration. L’effet est vertigineux. Une méditation sur l’histoire de la Palestine, composée par des archives volées à Beyrouth en 1982 par l’armée et conservées aujourd’hui encore par le ministère de la Défense israélien.
  • ven 28.11.2025
  • 19:00

    Israel Palestine on Swedish TV 1958-1989

    Göran Hugo Olsson, 2024, DK-FI-SE, DCP, vo ang & ar & he st fr, 206'
    Matériaux télévisés bruts passionnants, sans référence sinon leur fiche technique et leur date, les émissions musicales, ethnographiques, politiques et d’actualités de guerre se succèdent avec pour seul fil conducteur la chronologie. Si au début, il n’est pas même question de Palestiniens, comme s’ils n’existaient pas, au fil du temps, de manière évidente, les points de vues se transforment. "Les archives ne nous montrent pas forcément ce qu’il s’est réellement passé, elles disent plutôt comment les choses ont été racontées." La télévision suédoise de 1958 à 1989 a scruté consciencieusement cette région du monde et a constitué une archive unique qu’exploite ici très sobrement Göran Hugo Olsson, un réalisateur chevronné qui sait faire parler les images. Ainsi, on chemine dans l’histoire de la région en tissant des liens qui permettent de mieux comprendre le présent dramatique de la Palestine.
  • sam 29.11.2025
    Tables d'hôtes 19:30
  • 15:30

    Microboutiek

    La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternative d’une scène indépendante bruxelloise et au-delà, la Microboutiek est alimentée par son propre public.
  • 16:00 Séance d’écoute

    Les Histoires sont d’amour ou de haine

    Marcel Xhaufflaire, 1999, BE, audio, vo fr , 57'
    Babelfish asbl vous invite à une immersion dans les radios libres des années 90, un florilège réalisé par Marcel Xhaufflaire à partir de fictions, documentaires et voix. Une œuvre transversale où se télescopent des époques, le réel et le conte, et qui aborde nombre de sujets intemporels. Un hommage à Marcel Xhaufflaire (1938-2015) qui décrit cette pièce ainsi : "amour d’une enfance et d’une certaine folie créatrice, amour-haine de la ville, haine des guerres, haine des inégalités et injustices, amour de la révolte, haine du centralisme et amour des libertés, amour de la libre création, amour-haine de la radio".
  • 18:00 Film + débat

    Les radios libres à Bruxelles

    Si au début des années 1980, la radiodiffusion était encore une affaire d’État, cette décennie verra deux changements radicaux. D’abord, la lutte pour l’accès à la parole au travers des radios libres regroupées au sein de l’Association pour la Libération des Ondes (ALO). Ensuite, le premier décret de reconnaissance et l’arrêté autorisant en 1981 une puissance d’émission maximale de 100w légalisant les "radios locales indépendantes". Dès 1984, une fois la brèche ouverte, les radios indépendantes commerciales en embuscade sortent du bois, regroupées dans le Groupement des Radios Indépendantes de Belgique (GRIB) et ouvrent à la concurrence. Quarante-cinq ans plus tard, quelques-unes des premières radios libres, souvent nées de luttes locales, sont toujours présentes dans un environnement totalement transformé. Le DAB+ va-t-il prendre la place des radios FM ? Si internet nous donne accès à la planète entière, pourquoi continuer à émettre aujourd’hui ? La fameuse "toile" est-elle hégémonique ?
    + Y a plus d’rumba dans l’air
    Jacques Borzykowski & Marcel Xhaufflaire, 1984, BE, DCP, vo fr , 46'
  • 21:00

    Radio solaire - Radiodiffusion rurale

    Francesco Eppesteingher & Federico Bacci, 2025, IT, DCP, vo fr & it st fr, 75'
    Passionné d’électronique et de radio, Giorgio Lolli ne s’attend pas à vivre toute sa vie en Afrique quand il débarque en Érythrée à la fin des années 60 pour tourner avec un ami un documentaire sur le Front de Libération du pays, alors sous le joug éthiopien. Mais ce qu’il va y vivre va bouleverser son existence. En installant des émetteurs radios de petite taille, Lolli permet aux résistants de s’organiser et de diffuser leur message révolutionnaire. À partir de là, du Mali au Togo en passant par le Sénégal et d’autres pays d’Afrique, il ne cesse de monter des émetteurs, d’installer des studios et de former des ingénieurs. Ces radios locales, accessibles au plus grand nombre, ont permis de relier aussi bien des camps berbères sans électricité que des communautés agricoles du Sahel. Et parfois, elles vont faire la révolution. Une véritable odyssée autour d’une figure aussi passionnée que libertaire.
  • dim 30.11.2025
  • 17:00 Film + concert

    Le Pied du loup

    Fabrice Leroy, 2024, FR, DCP, vo st ang, 58'
    Elle vit dans une masure de conte de fées, elle lutte contre un mystère dont on ne sait rien — et peu importe car tout se voit, tout se sent, on n’a pas besoin de comprendre pour pénétrer dans l’univers onirique de cette étrange fable des bocages normands. "Et quand il n’y a plus rien, prendre conscience que rien ne pourra détruire la profondeur inconnue qui m’habite, que rien ne pourra détruire la vie qui ruissèle en moi." Conte poisseux inspiré de légendes et de la spiritualité des "Derniers fragments d’un long voyage" de Christiane Singer, "Le Pied du loup" fait penser à l’atmosphère oppressante d’"Eraserhead" de Lynch, mais son esthétique, plus rugueuse et sauvage, se rapproche du coup de pinceau clair obscur de Vélasquez. Un film artisanal et organique que Fabrice Leroy a réalisé en pellicule Super 8 noir et blanc, développé à la main dans le labo ciné Mire de Nantes.
  • 20:00

    Recollection

    Kamal Aljafari, 2015, DE, DCP, sans dial, st ang, 70'
    Cela se passe à Jaffa, comme cela pourrait se passer dans toutes les villes effacées par des catastrophes. Aljafari puise dans une cinquantaine de longs métrages israéliens et américains, tournés entre les années 1960 et 1990, pour en extraire l’essence invisible. Il en efface les acteurs pour en restituer l’arrière-plan. La ville et les Palestiniens, dont les corps anonymes s’étaient glissés dans certains plans, deviennent ainsi les véritables protagonistes. Par ce geste, le cinéaste retourne contre la puissance occupante la dépossession dont son peuple est victime, transformant les images de domination en témoignages de présence et de mémoire.
    + Paradiso, XXXI, 108
    Kamal Aljafari, 2022, DE-PS, DCP, vo he st fr, 19'
  • jeu 04.12.2025
    Tables d'hôtes 20:30
  • 18:30

    Independência

    Fradique, 2015, AO, DCP, vo pt st fr, 105'
    Né de la nécessité de préserver la mémoire collective et les récits des participants à la lutte pour la libération de l’Angola, "Independência" suit chronologiquement les évènements au travers de nombreux témoignages, archives, relations épistolaires, et reconstitutions via le film d’animation. Territoire colonisé par le Portugal depuis 1575, l’Angola devra attendre 1961 pour qu’éclate une guerre anti-coloniale menée par divers groupes armés rivaux (le MPLA, l’UNITA et le FNLA). Ce n’est qu’après 13 années de guérilla que la république populaire d’Angola fut proclamée, le 11 novembre 1975. Suivront 25 ans de guerre civile, mais c’est une autre histoire… Le réalisateur Fradique, l’une des voix les plus expressives du cinéma angolais, n’est pas inconnu du Nova qui avait programmé en 2021 sa première fiction multi-primée "Ar condicionado". Pas étonnant que quelques années plus tôt, son premier long métrage documentaire, produit par le collectif Geração 80 et l’Associaçāo Tchiweka de Documentaçāo (ATD), soit déjà bâti pour le grand écran !
  • 21:00 Film+lecture

    Resistência e poesia

    Pour terminer la soirée, un moment de poésie et de musique où dialoguent les voix fortes de la littérature angolaise — Lopito Feijó, Ana Paula Ribeiro Tavares, Fernando Costa Andrade et Maurício Gomes. Les textes, lus en portugais et en français, évoqueront les luttes de l’indépendance, les blessures coloniales, l’amour, l’exil et la saudade, à la suite de la poésie de résistance et de beauté résiliente de "Big Bang Henda", film entre fiction et réel sur l’artiste angolais Kiluanji Kia Henda à la pointe de la pensée anticoloniale. → Avec Pascale Kinanga d’Angola 2025 et l’acteur belgo-ukrainien-angolais Francisco Yvan Luzemo pour la lecture, et le guitariste Flávio Maciel de Souza pour l’accompagnement musical.
    + Big Bang Henda
    Fernanda Polacow, 2023, PT, DCP, vo pt st fr, 22'
  • ven 05.12.2025
    Tables d'hôtes 20:30
  • 19:00 Rushes + Talk

    Yerida Should I Stay or Should I Go

    Frédérique Devillez, 2025-2026, BE-FR, DCP, vo ang & he st fr
    Frédérique Devillez arrive à Tel-Aviv après la mort de sa grand-tante, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle revient sur les traces d’une famille dont elle découvre le glissement vers le silence et l’acceptation de la "guerre" à Gaza. Isolée, elle part à la rencontre d’activistes qui refusent la haine et s’opposent au génocide. Entre errance, deuil et révolte, "Yerida Should I Stay or Should I Go ?" est un film en cours de réalisation qui interroge une question universelle : faut-il rester ou partir quand un pays bascule dans le fascisme ? Entre intime et politique, mémoire et engagement, la réalisatrice cherche à comprendre pourquoi certains se taisent quand d’autres disent non. Elle nous présentera une sélection de rushes de ce film à venir.
  • 21:30 Concert

    Elik Harpaz & Ayah

    Elik Harpaz est musicien et artiste performeur. Il se présente comme un enfant de la Palestine occupée, qui s’est déprogrammé lui-même de l’endoctrinement sioniste. Il milite aujourd’hui pour l’égalité et la liberté de tous les habitants entre le fleuve et la mer, à travers l’art, la musique et le podcast. Ayah est chanteuse, autrice-compositrice, guérisseuse par la voix et enchanteresse du son. Sa musique puise dans les enseignements d’une spiritualité décolonisée et dans ses propres racines juives. Ensemble, Elik et Ayah interprètent des chansons écrites avec un sentiment d’urgence — celui qu’il est des moments où l’art ne peut pas se taire. Leur bien nommée "Genocide Song", que Blanche Gardin a contribué à faire connaître, sera au répertoire de leur premier concert en Belgique, aux côtés d’autres morceaux de justice et d’amour, contre la guerre, le colonialisme et le génocide.
  • sam 06.12.2025
    Tables d'hôtes 19:30
  • 18:00

    Off Frame aka Revolution Until Victory

    Mohanad Yaqubi, 2015, FR-LB-PS-QA, DCP, vo ang st fr & ang, 62'
    La Palestine Film Unit a incarné la transformation de l’identité palestinienne, faisant passer ses représentations de la figure du réfugié à celle du combattant de la liberté. Dans les années 1960 et 1970, la révolution palestinienne s’est alliée à des cinéastes, acteurs et militants venus de Syrie, d’Italie, du Royaume-Uni, du Liban, de France, d’Allemagne, d’Argentine et d’ailleurs, tissant des liens avec des institutions de Berlin, Moscou, Bagdad et Cuba. Malgré cette production prolifique, il ne subsiste aujourd’hui qu’une infime part de ces œuvres. "Off Frame" s’attache à combler ce vide dans la mémoire collective, en explorant la lutte du peuple palestinien pour forger sa propre image, à travers une exhumation unique de films dispersés dans des archives du monde entier. Des images oscillant entre fiction et propagande, rêve et réalité, qui raniment la mémoire d’une lutte presque effacée.
  • 20:30 Compilation

    The Colonial Film Gaze and Palestinian Counternarratives

    Cinéaste d’origine libano-grecque-palestinienne, Theo Panagopoulos est basé en Écosse où il finalise un doctorat sur des archives Super 8/16mm tournées en Palestine pendant la période coloniale britannique. Pendant cette séance, à partir de la projection de trois courts métrages, il nous parlera de son travail de recherche et de réappropriation des archives coloniales.
    Tiberias
    Anonyme, 1935, GB, DCP, muet, 8'
    A Land with a People : A Palestinian Counternarrative
    Theo Panagopoulos, 2024, GB-GR, DCP, vo ang & ar st ang, 14'
    The Flowers Stand Silently, Witnessing
    Theo Panagopoulos, 2024, GB, DCP, vo ang & ar st fr, 17'
  • dim 07.12.2025
  • 16:00

    Port of Memory

    Kamal Aljafari, 2009, DE-FR-AE-PS, DCP, vo ar & he st ang, 62'
    Dans les vestiges de Jaffa, un homme sur le point de perdre sa maison médite sur son sort. L’attente, infinie, d’une maison bientôt murée, d’une vie sans droits. Dans leur salon, une vieille femme malade et sa fille regardent la télévision en attendant. Un homme va et vient entre les rues vides, les bulldozers, les jours qui pèsent, en quête d’une solution impossible. "Port of Memory" est un film suspendu à une épée de Damoclès. Avec les ressorts de la fiction, de longs plans fixes et des scènes répétitives, Aljafari filme des habitants en proie à la gentrification et à la logique coloniale. En résistance à un présent immobile, dans une ville grignotée de toutes parts qui peu à peu s’éteint.
    + UNDR
    Kamal Aljafari, 2024, DE-PS, DCP, sans dial, 15'
  • 18:00 Film + débat

    L’Olivier : qui sont les Palestiniens ?

    Groupe Cinéma Vincennes, 1976, FR, DCP, vo fr & ar & he st fr, 92'
    “L’Olivier” a été réalisé par un collectif formé pour l’occasion, regroupant cinéastes, enseignants et étudiants de l’université de Vincennes : Ali Akka, Guy Chapouillié, Danièle Dubroux, Serge Le Péron, Jean Narboni et Dominique Villain. Tourné entre 1973 et 1975, il tente d’expliquer les causes du conflit israélo-palestinien et de répondre à une inquiétude : le soutien déjà fragile de l’opinion publique française à la cause palestinienne avait encore diminué après l’attaque contre l’équipe olympique israélienne à Munich en 1972. Structuré autour de l’histoire palestinienne et de l’état du conflit, il mêle interviews et séquences d’archives, mobilisant les solidarités militantes internationales. Parmi les premiers films à donner corps à l’existence du peuple palestinien et à son combat, encore largement ignorés en Occident, “L’Olivier” a marqué le cinéaste Michel Khleifi, qui nous le présente ce soir.
  • 21:00

    A Fidai Film

    Kamal Aljafari, 2024, DE-FR-BR-PS-QA, DCP, vo ang & ar & he st fr & ang, 78'
    Ça commence par la mer et ses vagues qui s’enroulent jusqu’à la terre. On reconnaît la tour de l’horloge du port de Jaffa, des rues animées, de nombreuses échoppes, la façade moderne du "Journal palestinien". Nous sommes bien avant la création d’Israël, du temps certainement où les frères Lumière ont ramené les premières images de Jérusalem. À nous de décider, car Kamal Aljafari, dans un acte qu’il qualifie de sabotage cinématographique, rature au stylet rouge toutes les indications pédagogiques inscrites dans ces vues d’un autre temps. Dès les premières secondes, cet essai fascinant dévoile un mode d’utilisation de l’archive loin d’une grammaire illustrative. Il crée une narration puissante et révélatrice, où les archives fonctionnent comme des objets autonomes et s’imbriquent par flux, vide et aspiration. L’effet est vertigineux. Une méditation sur l’histoire de la Palestine, composée par des archives volées à Beyrouth en 1982 par l’armée et conservées aujourd’hui encore par le ministère de la Défense israélien.
  • jeu 11.12.2025
  • 20:00 Film + débat

    Ilan Pappé & Michel Khleifi

    Professeur à l’université d’Exeter, Ilan Pappé est l’un des "nouveaux historiens" israéliens qui ont remis en cause le récit national israélien grâce à des archives déclassifiées au début des années 1980. Il a documenté les expulsions massives de Palestiniens en 1947-49, notamment dans "Le Nettoyage ethnique de la Palestine" (La Fabrique). Son intervention, en anglais, suivra la projection du film de Michel Khleifi, qui sera également présent.
    + Ma’loul Celebrates Its Destruction
    Michel Khleifi, 1985, BE-LU-NL, DCP, vo ar st fr & ang, 30'
  • ven 12.12.2025
  • 19:00

    R21 aka Restoring Solidarity

    Mohanad Yaqubi, 2022, BE-PS-QA, DCP, vo ang & ar & ja st fr & ang, 71'
    Un voyage qui commence et se termine dans un laboratoire. Un scanner comme une machine à remonter le temps. Un film sur la fabrication d’un film. Des images d’archive à la frontière du documentaire et de la fiction, qui racontent l’histoire de la lutte palestinienne telle qu’elle fut vue par un public japonais. Car, d’Hiroshima et Nagasaki à Sabra et Chatila, l’histoire de la nouvelle gauche japonaise est reliée au mouvement de solidarité avec la Palestine. En sélectionnant des scènes parmi la collection de bobines trouvées à Tokyo et en inventant un personnage de narrateur, Mohanad Yaqubi rend hommage au collectif japonais qui a collecté et projeté ces films à travers le Japon.
  • 21:00

    Gaza Ghetto

    Per-Åke Holmquist, Joan Mandell & Pierre Bjorklund, 1985, SE, DCP, vo ang & ar st ang, 84'
    Tourné à Jabalia avant la première Intifada, "Gaza Ghetto" suit l’histoire de la famille Abu el-Adel, de son expulsion en 1948 à sa vie quotidienne dans ce camp de réfugiés. Premier documentaire réalisé à Gaza, il observe avec une rigueur quasi ethnographique la violence ordinaire de l’occupation : checkpoints, humiliations, démolitions. Les scènes de vie sous surveillance, couvre-feux et douleurs dignes sont entrecoupées de séquences où des figures clés de l’occupation israélienne, telles qu’Ariel Sharon, Binyamin Ben-Eliezer et des soldats en patrouille, discutent ouvertement de leurs responsabilités. Sans pathos, à coups de cartons qui rappellent le droit international, de bande son jazzy énervée et plans frontaux, il dément la propagande coloniale et documente ses ravages.
  • sam 13.12.2025
    Tables d'hôtes 19:00
  • 17:00 Compilation

    Le cinéma de l’OLP 1968-1972

    Exodus 1967
    Ali Siam, 1968, JO-PS, DCP, vo ang st fr, 13'
    El Fatah 1968
    Thewalt, 1968, DE-PS, DCP, vo ar st fr, 11'
    Les Témoignages des enfants palestiniens à l’heure de la guerre
    Kaiss Al-Zubaidi, 1972, DE-JO-PS, DCP, vo ar st fr, 18'
  • 20:00

    Sous les décombres

    Taht al-Ankad
    Jean Chamoun & Mai Masri, 1983, LB, DCP, vo ang & ar st ang, 40'
    Le sud du Liban et l’ouest de Beyrouth sont assiégés par l’armée israélienne. "Nous sommes ici pour combattre et détruire les terroristes", justifie Ariel Sharon. Des milliers de civils libanais sont massacrés dans leurs habitations par les bombardements intensifs d’une opération militaire qui sonne comme un acte de terreur. Nous sommes en 1982, une réalité frappante par la similitude avec l’actualité. Même le cimetière est détruit au désespoir de cette veuve qui cri à l’ignominie. Les familles témoignent, sidérées, un expert condamne l’utilisation d’armes interdites par les lois internationales. "Les êtres humains ne sont pas des objets que l’on balaye du chemin" revendique Roger Assaf, dramaturge libanais, dont la puissante narration porte ce premier documentaire du couple de cinéastes Mai Masri et Jean Chamoun.
  • dim 14.12.2025
    Tables d'hôtes 19:00
  • 17:00 Compilation

    Le cinéma de l’OLP 1981-1988

    Yom al-Ard
    Monica Maurer, 2019, IT, DCP, vo ar st fr & ang, 15'
    Palestine in Flames
    Monica Maurer, 1988, PS, DCP, vo ang st fr, 30'
  • 20:00 Compilation

    Occuper, séparer, contrôler

    Scenes of occupation from Gaza
    Mustafa Abu Ali, 1973, FR-PS, DCP, vo ar st fr, 13'
    The Right to See
    Mahmoud Alhaj, 2021, PS, DCP, vo ar st fr, 6'
    Control Anatomy
    Mahmoud Alhaj, 2024, PS, DCP, vo ar st fr, 17'
  • jeu 18.12.2025
  • 20:00 Compilation

    Open Screen

    Depuis le début du Cinéma Nova, l’Open Screen vous invite à venir montrer librement vos films sur grand écran à un public souvent nombreux qu’il ne tient qu’à vous de surprendre ! Que ce soit votre première œuvre cinématographique ou le fruit de longues années d’expérience, tous les films proposés seront projetés, quels que soient leur genre et format, à la condition de ne pas dépasser 15 minutes. Envoyez vos films accompagnés d’une fiche technique au moins une semaine à l’avance.
  • ven 19.12.2025
  • 20:00

    A Fidai Film

    Kamal Aljafari, 2024, DE-FR-BR-PS-QA, DCP, vo ang & ar & he st fr & ang, 78'
    Ça commence par la mer et ses vagues qui s’enroulent jusqu’à la terre. On reconnaît la tour de l’horloge du port de Jaffa, des rues animées, de nombreuses échoppes, la façade moderne du "Journal palestinien". Nous sommes bien avant la création d’Israël, du temps certainement où les frères Lumière ont ramené les premières images de Jérusalem. À nous de décider, car Kamal Aljafari, dans un acte qu’il qualifie de sabotage cinématographique, rature au stylet rouge toutes les indications pédagogiques inscrites dans ces vues d’un autre temps. Dès les premières secondes, cet essai fascinant dévoile un mode d’utilisation de l’archive loin d’une grammaire illustrative. Il crée une narration puissante et révélatrice, où les archives fonctionnent comme des objets autonomes et s’imbriquent par flux, vide et aspiration. L’effet est vertigineux. Une méditation sur l’histoire de la Palestine, composée par des archives volées à Beyrouth en 1982 par l’armée et conservées aujourd’hui encore par le ministère de la Défense israélien.
  • 21:30

    Off Frame aka Revolution Until Victory

    Mohanad Yaqubi, 2015, FR-LB-PS-QA, DCP, vo ang st fr & ang, 62'
    La Palestine Film Unit a incarné la transformation de l’identité palestinienne, faisant passer ses représentations de la figure du réfugié à celle du combattant de la liberté. Dans les années 1960 et 1970, la révolution palestinienne s’est alliée à des cinéastes, acteurs et militants venus de Syrie, d’Italie, du Royaume-Uni, du Liban, de France, d’Allemagne, d’Argentine et d’ailleurs, tissant des liens avec des institutions de Berlin, Moscou, Bagdad et Cuba. Malgré cette production prolifique, il ne subsiste aujourd’hui qu’une infime part de ces œuvres. "Off Frame" s’attache à combler ce vide dans la mémoire collective, en explorant la lutte du peuple palestinien pour forger sa propre image, à travers une exhumation unique de films dispersés dans des archives du monde entier. Des images oscillant entre fiction et propagande, rêve et réalité, qui raniment la mémoire d’une lutte presque effacée.
  • sam 20.12.2025
    Tables d'hôtes 19:00
  • 18:00

    Microboutiek

    La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternative d’une scène indépendante bruxelloise et au-delà, la Microboutiek est alimentée par son propre public.
  • 18:30

    Les Fous du roi

    Richard Olivier, 1993, BE, DCP, vo fr , 57'
    Réalisé par l’un des cinéastes clé de l’émission "Strip-Tease", "Les Fous du roi" tire le portrait de personnalités hors normes dont la particularité est de tourner en dérision le royaume de Belgique. Alors que des cuistots d’un resto bruxellois découvrent amusés "la casserole de moules" de Marcel Broodthaers, Richard Olivier va à la rencontre d’artistes flibustiers qui perpétuent chacun à sa façon l’esprit provocateur du mouvement surréaliste ou de Dada qui le précède. Outre Serge Poliart, peintre iconoclaste dont le pinceau breughélien détourne le folklore local, on retrouve de fameux noms de la contre-culture ludico-subvertive du plat pays : Jacques Lizène, Sébastien Èvôye, André Blavier, André Stas et Jan Bucquoy.
    + Art gille terre fragile
    Luc Hermant, Louis Savary & Serge Poliart, 1985, BE, DCP, vo fr , 17'
  • 21:00 Performance

    El Batia Bataye

    Des caricaturistes aguerris et autres outsiders bédéistes s’affronteront joyeusement à coups de dessin caustique devant une audience qui choisira ou non son camp. Cette compétition prétexte à s’amuser s’inspire de la fameuse émission "tac au tac" diffusée entre 1969 et 1975 sur la chaine publique française ORTF, où des dessinateurs de BD et de la presse se confrontaient amicalement selon des contraintes issues de jeux surréalistes tel le cadavre exquis. À partir d’un thème, une question ou un défi, émergent des incongruités, impertinences ou autres gags visuels aux relations parfois cocasses. Cette "Batia Battle" d’impro créative sera animée par Étienne Vanden Dooren, cheville ouvrière des éditions du Basson et du festival du livre de Charleroi, avec en lice Noémie Barsolle, Jean BGG, Phil Decressac, Janaëlle, Mickomix et Samos.
    + Comment peser le Pour et le Contre
    Dr Lichic
  • dim 21.12.2025
    Tables d'hôtes 19:00
  • 15:30

    Microboutiek

    La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternative d’une scène indépendante bruxelloise et au-delà, la Microboutiek est alimentée par son propre public.
  • dim 21.12.2025
    Tables d'hôtes 19:00
  • 16:00

    Le Daily-Bul, sur les talons d’Achille

    Arthur Ghenne, 2018, BE, DCP, vo fr , 65'
    Le poète Achille Chavée du groupe Rupture contribue dès 1934 à l’éclosion du surréalisme dans le Hainaut, auquel se rattacheront ses amis Pol Bury et André Balthazar. Respectivement peintre-sculpteur et écrivain-éditeur, ces poètes-philosophes inventent la Pensée Bul lors de rassemblements artistiques et littéraires à Montbliart, village de la commune de Sivry-Rance, dans une fermette sacrée "Académie de Montbliart." En 1957, ils fondent à La Louvière le Daily-Bul, revue et maison d’édition à la croisée de mouvements anticonformistes tels CoBra et Panique. Au travers d’archives rares, le film retrace cette histoire méconnue du grand public, que perpétue encore le Centre Daily-Bul & C° de la Cité des Loups. Un film où on croise pas mal de personnalités tels Pierre Alechinsky, André Breton, Louis Scutenaire, Roland Topor, Philippe Geluck ou Serge Poliart et son El batia moûrt soû.
  • 17:30 Compilation

    Kloak Group Theatre

    Formé en 1971 par de jeunes intellos de la province du Hainaut, le KLOAK Group Théâtre était une troupe aux idées radicales, qui s’est mise à réaliser des Super8 en totale liberté. Bien que souvent primées, leurs réalisations ont été oubliées, limitées dans leur diffusion, voire dénigrées par la profession. Il y a peu, une partie fut retrouvée par l’association Peliskan lors de ses recherches sur les films projetés au Festival National du Film Super 8 dont le Nova a programmé un focus en janvier dernier. La sélection de cette séance s’attache avant tout aux films sur le Borinage, terreau du Kloak. → En présence de Jean-Claude Derudder & Louis Savary (sous réserve).
    Borirage
    Jean-Claude Derudder & Louis Savary, 1977, BE, DCP, vo fr , 32'
    La drôle de vie
    Savary Louis, 1978, BE, DCP, 17'
    Via Marcasse
    Jean-Claude Derudder & Louis Savary, 1980, BE, DCP, vo fr , 21'
    ...
  • 20:30 Concert

    Bernard Baumans, a magn a l’ours

    Bernard Baumans
    L’auteur-compositeur Bernard Baumans a vécu une enfance heureuse dans le Borinage en souffrance des années 50, qu’il se rémémorera en 2020 dans un recueil de textes écrits en borain. Mais c’est surtout depuis les années 80 qu’il chante son pays natal et ses habitants. En 2023, facétieux, il adapte en borain Georges Brassens comme si ses chansons se déroulent au pays noir. Ce soir sera la première fois qu’il se produit à Bruxelles avec ce répertoire dont la gouaille équivaut à celle du brusseleir, avec en prime ses toutes nouvelles compositions. Gare à l’ours !