Il y a quelque chose de langoureux qui traîne dans l’air d’été. Deux amies habitent une maison de vacances, louée par un ancien amant. Pour survivre à l’emprise du propriétaire et à la précarité qui menace, le duo fait quelques passes. Malgré la douceur apparente d’un environnement cossu, la maison est une prison dorée où le temps s’étire lentement. Elle sera aussi un refuge pour d’autres personnes marginalisées et le lieu de rencontres inattendues. Dans ce film, Abdellah Taïa prend le temps de poser les décors, les personnages et même les gestes. L’auteur y décèle avec précision les rapports de force et y décrit l’adelphité comme puissance de résistance.
+ Big Boys Don’t Cry
Des amis se retrouvent dans leur village natal en bord de mer, à l’occasion du retour de Hicham après 3 ans d’absence. Ce retour fait ressurgir des sentiments et suscite de nouveaux espoirs chez Lucas. Un film touchant faisant la part belle à l’amitié.