Le Festival National du Film Super 8, créé en 1974 par Robert Malengreau et Marcel Croës, devient vite un rendez-vous immanquable, notamment pour celleux qui trouvent dans ce format la liberté nécessaire pour conjuguer une curiosité artistique avec leurs engagements politiques. Ces films issus du festival témoignent d’une époque qui a libéré la créativité et de la nécessité d’un cinéma queer pour et par des personnes queer. Peliskan, association créée en 2019, est un collectif d’artistes cinéastes issu des labos artisanaux comme Labo Bruxelles et le Labobis, travaillant des formats comme le Super 8 et le 16 mm. Peliskan s’efforce actuellement de redonner une place aux patrimoines filmiques délaissés. Le premier projet est la conservation des films présentés au Festival National du Film Super 8. Pink Screens vous présente 4 de ces films restaurés. La séance sera suivie d’une conversation avec les cinéastes et des membres du collectif
+ Le temps de réfléchir
Antoine Pickels, 1986, BE, super8 > video, muet, 18’
Un court métrage composé de 5 différents scénarios imaginés pour exorciser la violence vécue par un homme gay.
+ Le danseur de Manhattan
Robert Malengreau & Jean-Claude Bronckart, 1981, BE, super8 > video, vo fr , 11’
A New-York, le portrait d’un strip-teaseur.
+ Jean-Marc Pouvreur
Jean-Claude Wouters, 1980, BE, super8 > video, sans dial, 6’
Jean-Marc Pouvreur se dévoile et se met en scène devant la caméra de Jean-Claude Wouters.
+ Lindsay Kemp
Jean-Claude Wouters, 1979, BE, super8 > video, sans dial, 14’
Jean-Claude Wouters a pu intégrer le spectacle « Flowers » de Lindsay Kemp, dont il a tiré un portrait en super 8.