... Ou plutôt la fin est toujours un retour au début. "La fin d’un jour" est le premier court de fiction de l’AJC (1977), réalisé entre techniciens et cinéastes débutants à Watermael-Boitsfort. Il raconte l’évasion d’un ainé des mouroirs que sont les homes. Presque 50 ans plus tard, "20 ans c’est quelques jours", réalisé en collectif lors d’un Kino de l’AJC. Dans "un bistrot", telle une séance d’hypnose, les client.e.s sont invités à imaginer le monde dans 20 ans. Plus intime, "Coserelle", autour de l’absence, dont l’écriture filmique passe par des choses aussi petites qu’un pot de moutarde. "Montréal ville tiède", court réalisé en solitaire avec une caméra légère. Avec humour, le film nous ouvre ses coulisses, et se construit au rythme de l’eau, de la poésie, pour clore à Bruxelles.
La fin d’un jour