Pour la 17ème fois les incomparables Cinéma Nova asbl Marcel s’associent pour annoncer joyeusement le retour du Festival Offscreen. Des talents émergents et des oublis de l’histoire cinématographique se côtoient, et donnent naissance à une offre de cinéma sur la brèche, des films cultes et des films de genre sur trois semaines et 40 séances. 17 ans, c’est presque l’âge adulte, mais pas encore tout à fait. Avec le programme Scandinavian Sins, nous explorons les frontières de la censure dans le cinéma des années 1960-70, cette époque où de rares pays comme la Suède et le Danemark autorisaient les images sexuellement explicites dans les cinémas. L’actrice Christina Lindberg, notre invitée d’honneur, en était l’icône avec le film "Thriller : A Cruel Picture". Jack Stevenson et Rickard Gramfors y contribueront avec des films de leurs collections privées. Si on ajoute une conférence internationale, cette rétrospective sera bien plus qu’une parade superficielle de nudité. Direction ensuite le pays du soleil levant avec "The Man Who Stole The Sun" de Kazuhiko Hasegawa et quelques films récemment restaurés de la Director’s Company. Une compagnie qu’il a fondée pour lancer la carrière de jeunes loups comme Shinji Somai, Kiyoshi Kurosawa et Sogo Ishii. Offscreen, c’est aussi 15 longs-métrages en ‘Offscreenings’ et 5 courts-métrages en ‘Shortscreen’, pour autant de films inspirés des films de genre d’hier présentés pour la première fois en festival. Évidemment Offscreen prend part aux dernières semaines de la campagne Supernova avec, entre autre, une séance spéciale du dernier film de Bill Plympton ! Et lors de la clôture, nous saurons si Supernova aura atteint son but : ni plus ni moins le rachat du bâtiment du Nova pour pérenniser l’activité de ce lieu pour 68 ans encore !