Un an et demi après la sortie de "Bruxelles malade", "Médor" publie cet hiver une enquête sur le marché locatif bruxellois. L’explosion des loyers, résidentiels et commerciaux, devient insoutenable pour bon nombre d’habitant
es et de professionnel es installé es en ville. Les prix de vente explosent, les investissement immobiliers s’accumulent au centre-ville… Et la gentrification progresse, de rue en rue. Si l’étau se resserre sur les quartiers populaires centraux, où reste-t-il des loyers abordables pour les personnes à moyens et bas revenus ?
+ The Street
Alors que les gratte-ciel du quartier financier de Londres se rapprochent de plus en plus, la zone entourant Hoxton Street a été transformée par des réaménagements "de luxe" et des prix de l’immobilier qui montent en flèche. Cet ancien quartier ouvrier, situé à moins d’un kilomètre de la City, est devenu un des derniers bastions londoniens des laissés-pour-compte de la globalisation néolibérale. En suivant ces habitants sur une période de quatre ans, le photographe Zed Nelson saisit l’impact d’années d’austérité et de l’éruption du Brexit sur leur vie quotidienne, dressant un portrait tragicomique d’une rue en proie à la privatisation et à l’apparition de commerces et de logements qui ne leur sont pas destinés.
→ Projection suivie d’une discussion animée par Catherine Joie de "Médor", au départ de cette enquête sur les loyers bruxellois, le profil des propriétaires bailleurs et l’absence de pare-feux publics au phénomène de gentrification. Avec : Natacha Debaize (directrice du département locatif d’une société de logements sociaux de l’Est de Bruxelles), Cécile Blavier (gestionnaire du café "Honest" à Forest), Martin Rosenfeld (Inter Environnement Bruxelles, membre de la Commission Consultative Logement), Hugo Périlleux (IGEAT-ULB), Karim Douieb (data scientist Jetpack.AI).