16.11

Des personnes queer dansent dans les rues et sur les trottoirs dans le but de se réapproprier ces lieux de la violence et de l’insulte anti-pédé.

Tout est dans le titre : fière et rayonnante !

Ce n’est pas la féé de nos vieux contes, mais une une marraine queer et magique qui vient livrer au jeune Jojo une bouteille de gaz qui va mettre des paillettes dans sa vie.

Comme un poème dadaïste. Deux portraits s’entremêlent, représentant les caractères de deux personnages homonymes : Dale Cooper, le détective et Dale Cooper, l’acteur porno.

Karim est un jeune réalisateur de science-fiction queer. Un après-midi de chagrin, il croise le héros de son film et tout bascule…

La fusion et l’assemblage des saveurs dans ce menu 2 services assaisonné d’une pointe de BDSM donne naissance à un corps-à-corps hybride où plaisir et désir se déploient en toute liberté.

Le grotesque, le sensuel et tout le reste : une maison de poupées humide et sombre qui vous séduit par ses sécrétions roses.

Un hacking d’intimités glitchées, semés d’extraits sonores du film de propagande antigay de 1961 Boys Beware, rendant les monstres pédés très adorable.

À travers un montage fait à partir de contenus récoltés sur Internet (net footage), le réalisateur rend hommage au corps masculin idéal avec lequel il entretient une relation d’amour-haine.

Un instantané érotique de la sexualité gay et queer d’aujourd’hui dans sa vision la plus tendre, la plus positive, la plus inclusive et la plus fière.

Au travers d’ images brutes sublimées, la fluidité des genres se confronte au bondage ; une méditation sur les rapports entre notre peau et nos âmes.