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Joe D’Amato

“Inferno Rosso - Joe D’Amato on the Road of Excess” (2021), un documentaire de Manlio Gomarasca et Massimiliano Zanin, couronne notre hommage au maître méconnu du cinéma d’exploitation italien, Aristide Massaccesi (1936 - 1999), plus connu sous le nom de Joe D’Amato. Au cours d’une carrière de près de 45 ans, il a réalisé plus de 200 films en tant que producteur, réalisateur, scénariste ou directeur de la photographie. Il a travaillé dans de multiples genres : western spaghetti, péplum, film de guerre, giallo, comédie et sciencefiction post-apocalyptique. Mais sa réputation culte vient de sa production de films d’horreur, érotiques et hardcore. Comme beaucoup d’autres cinéastes italiens, D’Amato s’est également adonné à la réalisation d’imitations à petit budget de superproductions étrangères. Dans le meilleur des cas, cela a donné lieu à des croisements de genres bizarres, brisant les tabous, avec des scènes titillantes et sensationnelles, et imprégnés d’une esthétique de l’extrême. L’oeuvre la plus connue de D’Amato comprend des hybrides horreur/ pornographie comme “Erotic Nights of the Living Dead” (1979), ainsi que cinq films de la série de sexploitation “Black Emanuelle” (1976-1978) avec Laura Gemser. Dans le domaine de l’horreur, on se souvient surtout de son giallo eurogothique “La mort sourit à un assassin” (1973) et de son chef-d’oeuvre de grand guignol “Antropophagus” (1980), avec l’imposant Luigi Montefiori, plus connu sous le nom de George Eastman. Eastman est essentiellement devenu le complice de D’Amato, écrivant les scénarios de ses films et s’épanouissant dans le sous-genre post-apocalyptique dérivé de “Mad Max”, dont l’un des épigones les plus fous est “Endgame” (1983), le film préféré de D’Amato luimême. Aux côtés de Manlio Gomarasca, co-réalisateur du documentaire, les artistes italiens de SFX et de maquillage Mauricio Trani et Pietro Tenoglio, qui ont collaboré à certains des films de D’Amato, témoigneront du savoir-faire et de l’héritage de ce maestro qui a su faire de l’excès sa marque de fabrique.



Joe D’Amato, 1977, IT, it st ang, 100

La superbe Laura Gemser incarne la photojournaliste globe-trotter dans son troisième film de sexploitation “Black Emanuelle”, qui, malgré son titre, visite également Venise et les Caraïbes. Les moments forts du film sont la masturbation d’un cheval, une orgie de gâteaux et un “snuff movie” macabre. Et gardez les yeux ouverts pour découvrir des décors des années 1970 !

16.03 > 21:30
6€ / 4€


Joe D’Amato, 1980, IT, 35mm, it st ang, 92

Un voyage idyllique en Grèce tourne au cauchemar à la Tripadvisor quand de jeunes touristes sont pourchassés par un cannibale dévoreur d’entrailles et de foetus. D’Amato et Eastman se lâchent vraiment sur ce classique du gore, la croute sur le visage du bellâtre lui valant une place dans la liste anglaise “Video Nasty” !

En présence du "makeup artist" Pietro Tenoglio

17.03 > 21:30  
6€ / 4€


Joe D’Amato, 1980, IT, it st fr, 88

Un promoteur immobilier américain veut construire un complexe de luxe sur une île tropicale, mais l’endroit est maudit... par des zombies mangeurs de chair ! D’Amato et Eastman (qui a écrit le scénario, tout en jouant un capitaine lascif) combinent deux de leurs genres préférés dans cet hybride horreur/ porno filmé en République dominicaine.

17.03 > 23:30
6€ / 4€


Manlio Gomarasca & Massimilliano Zanin, 2021, IT, it st ang, 90

Un précieux documentaire sur la carrière du cinéaste qui, derrière plusieurs pseudonymes, a surfé sur les vagues de l’exploitation italienne telles que l’horreur, l’action post-apocalyptique et le porno, qu’il soit soft ou hard. Parmi ses amis et contributeurs, on retrouve Lamberto Bava, Michele Soavi et bien sûr George Eastman.

En présence du co-réalisateur Manlio Gomarasca

18.03 > 17:00  
6€ / 4€


Film

Endgame

Joe D’Amato, 1983, IT, ang , 98

A la croisée de “Mad Max 2” et “Running Man”, un film Z totalement savoureux filmé dans la banlieue de Rome. Le régime tyrannique veut exterminer les mutants télépathiques, mais un champion de programme télé accepte d’en escorter un troupeau en lieu sûr… pour de l’or ; Eastman joue son ennemi et parfois son allié.

18.03 > 19:30
6€ / 4€


Joe D’Amato, 1973, IT, it st fr, 88

Greta (la star suédoise Ewa Aulin, de “Candy”), une belle femme amnésique, est recueillie par un couple riche. Grosse erreur : elle n’est pas aussi angélique qu’elle en a l’air ! Rappelant Poe et “Carmilla”, le chef-d’oeuvre eurogothique de D’Amato est imprégné d’une bonne dose de gore.

18.03 > 21:30
6€ / 4€


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