Sur son lit de mort, Alfredo, roi sans couronne, est ramené à de lointains souvenirs de jeunesse dans les années 2010, à l’époque où il rêvait de devenir pompier. La rencontre avec l’instructeur Afonso, du corps des pompiers, ouvre un nouveau chapitre dans la vie des deux jeunes hommes voués à l’amour et au désir, et l’incendie que leur rencontre provoque ne s’éteindra qu’avec la fin de l’espèce humaine. João Pedro Rodrigues réalise une fantaisie musicale se frottant au comique décolonial jusqu’à l’orgasme, en une scène de climax littéral et truquée applaudie lors de sa présentation à Cannes en mai dernier : chacun pour soi et gode pour tous ! C’est vraiment camp, c’est un peu queer, et c’est surtout très très pédé.D’après Luc Chessel (Libération)
+ O Corpo de Afonso
João Pedro Rodrigues, 2013, PT, DCP, vo es st fr, 32’
Comment imaginer et représenter le corps du premier roi du Portugal, D. Afonso Henriques, figure tutélaire, cible de multiples mystifications au cours de l’histoire du pays ?