Chant, boîte à bourdon, batterie minimaliste (toms, cymbale bricolée), harpe préparée amplifiée, archet en cuir motorisé, métallophone indonésien, bouts de métaux écrasés, dispositif électronique, c’est la panoplie déployée par ce nouveau duo composé de Léa Roger (Guili Guili Goulag/Félon) et de Célia Jankowski (Vitas Guerulaïtis/Flies Rattle/collectif H.A.K.). Influencé autant par les musiques traditionnelles que par les musiques expérimentales, OSILASI crée une narration aux contours extensibles, en jouant sur les dynamiques sonores, les décalages rythmiques et la modulation dans la répétition. Leur musique oscille entre intériorité et physicalité, toujours en tension, toujours sur le fil.
Osilasi
Tue-Tête
Vitas GuerulaÏtis
Death Day
Sergueï Eisenstein, 1931-1934, n&b, 15’ 20
Composé d’images tournées par Eisenstein pour son film inachevé, "Que viva Mexico", "Death Day" capte dans la fête des morts les valeurs archaïques d’un peuple colonisé.
Romance sentimentale
Sergueï Eisenstein,1930, n&b, 20’
La nature se déchaîne ou s’apaise. Un femme au piano chante les mouvements de son coeur... Tempête sentimentale... Joie et tristesse mélancoliques.
Le désastre d’Oaxaca
Sergueï Eisenstein,1931, n&b, 11’
Eisenstein est au Mexique pour le tournage "Que Viva Mexico" quand un tremblement de terre détruit la ville d’Oaxaca. Il se rend sur place et réalise ce film-reportage.