Aux côtés de Mario Bava et de Dario Argento, Sergio Martino (1938) mérite sa place au sein du panthéon des maîtres du giallo, des thrillers italiens violents qui se distinguent par des trames alambiquées, une fascination pour l’aliénation, la paranoïa et la psychose, des touches d’érotisme et un jeu de caméra hyper-stylisé. Il aborde également avec brio le “filone”, terme utilisé pour désigner l’hybridation entre les diverses traditions filmiques, mouvements et tendances. Dans cet esprit,...