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Varia

Nous sommes à la tombée du jour, la nuit s’éveille. Et si ce soir on vous jetait un sort ? Préparez-vous, car des créatures féminines se draperont de tous leurs atours et de leurs plus beaux mots pour vous envoûter le temps d’un scintillement d’étoiles. Déclinée en quatre phases de lune, la soirée sera à l’enseigne d’un imaginaire poétique et musical ô combien féminin, et où les clins d’œil à l’univers d’Anna Biller ne manqueront pas.
Ménestrelles ou poétesses, les musiciennes qui nous accompagneront ce soir nous ensorcelleront au gré de sons, de voix et de tempos qui feront la part belle aux mots. Du spoken word à l’accordéon, en passant par du rock rugueux mais néanmoins mélodique, les vibrations sonores seront multiples et singulières. Plus loin, en toile de fond, des frémissements et des résonances visuels animeront le grand écran du Nova. La nuit sera féminine, la nuit sera belle !

+ Karine Germaix [Accordéon, voix, visuel + Flavio Marciel de Souza : basse et guitare]

Accordéoniste, exploratrice, Karine Germaix sort des répertoires traditionnels pour nous faire découvrir un genre nouveau qui mêle poésie, chanson française et pérégrinations sonores. L’accordéon est mis à nu, exploré sous toutes ses facettes. Sorcière-musicienne singulièrement ludique, elle nous offre des créations musicales aussi étonnantes qu’inclassables, à faire craquer les cœurs les plus endurcis !

www.karinegermaix.com

+ Izadora Pires Shin [Spoken word]

Izadora Pires Shin désire changer le monde un poème à la fois. Voyageuse, nomade, réfugiée, hippie, maman, … elle vient d’achever l’écriture de son premier roman “Twin”. Son recueil de poésies “Priceless Love Muse” est disponible en ligne. Izadora est née au Japon, à des racines coréennes ainsi que brésiliennes. Elle vit à Amsterdam. Izadora s’exprime en quatre langues : en japonais, portugais, anglais et dans le langage de l’amour !

www.facebook.com/izzygetzbizzy

+ Baby Fire [Dominique Van Cappellen-Waldock : voix, guitare et loops ; Cécile Gonay : violon et voix ; Géraldine Buxant : batterie ; Fred Swan : basse]

Baby Fire allie l’intensité du post-punk à une délicatesse toute féminine. Les cordes sont rugueuses, la mélodie accroche, la voix envoûte…
Lors de cette soirée dédiée à l’imaginaire féminin, Baby Fire jouera quelques morceaux extraits de “Gold”, leur 3ème album produit par Pierre Vervloesem et sorti il y a peu chez Off Records. Guitare et thérémin se frottent à une cadence poétique prégnante et mordante. Les musicien(ne)s de baby Fire rejoindront Eve Libertine pour un éclatant set final !

http://babyfire.net/

+ Eve Libertine [Voix, spoken word, visuel + Baby Fire ]

On la connaît comme ex-membre du groupe de musique et collectif artistique Crass qui fît trembler la Grande-Bretagne pendant les années Thatcher. Son travail artistique plus récent fourmille de collaborations de toutes sortes, comme l’écriture du livret d’un opéra inspiré par la nouvelle “The Yellow Wallpaper” de l’auteure féministe américaine Charlotte Perkins Gilman, ou encore avec Chaz Webern. Son premier duo avec le groupe bruxellois Baby Fire, qui l’accompagnera pour une partie de son
set, date de 2014. Pour terminer la soirée elle se lancera dans un spoken-word “free and wild” !!

https://en.wikipedia.org/wiki/Eve_L...

15.09 > 21:30  
8€ / 6€ (soirée / avond)


Paul Cuvelier - Enfants non admis

Conférence - projection dia

Paul Cuvelier (1923-1978), dessinateur virtuose et auteur des bandes dessinées de Corentin, a, pendant de longues années, fait les cents pas dans sa cage : la presse pour enfants. Le Journal de Tintin et Line, revues asexuées et bien-pensantes, ne lui permettent pas de garder ses figures à nu.
En 1950, les Beaux-Arts ne lui sont pas plus accueillants, les chantres de l’art moderne déclarant l’imitation de la nature dépassée. Les revues pour adultes ont, de leur côté, sacrifié le dessin à la photographie. Les carnations de Paul Cuvelier restent ainsi coincées dans ses fardes, seuls ses nus de chevaux peuvent galoper librement.
Au début des années 60, le corps renaît, la bande "libre" fait son apparition. Cuvelier s’y essaie avec "Epoxy", scénarisé par Jean Van Hamme. Provocateur mais pas suicidaire, l’éditeur Éric Losfeld tient à garder des sexes gommés. À sa sortie en mai 1968, si l’œuvre est perçue comme libératrice par le public, elle laisse un goût de bride à son créateur.
La cage s’entre-ouvre en 1969 : Paul Cuvelier s’envole pour la foire internationale SEX 69 à Copenhague (voir le documentaire "Pornography in Denmark"). Il en rapporte des diapositives érotiques qu’il montre à ses proches et se met ensuite à en dessiner de son cru. Mais Bruxelles n’est pas Copenhague, et ses créations restent circonscrites à un cadre privé. Ces centaines de dessins miniatures, du petit croquis crayonné à la figure détaillée en couleurs, sont restées à l’ombre depuis son décès.
La Fondation Paul Cuvelier et le Nova vous convient à une projection sur grand écran de ses petites esquisses sur carrés blancs.

www.paulcuvelier.org

14.10 > 20:00
6€ / 4€ 8€ / 6€ (soirée / avond)


Pornography in Denmark

A New Approach

Alex de Renzy, 1970, US, 16mm > video, vo ang , 77

Ce documentaire offre une rare occasion de découvrir en images la première foire mondiale du sexe d’octobre 1969 à Copenhague, que visita Paul Cuvelier. Il montre à quel point l’abolition de la censure en matière d’obscénité au Danemark en juin 1969 (et la légalisation de facto de la pornographie) va transformer le pays en attraction touristique d’un nouveau genre. La Petite Sirène peut aller se rhabiller...
Le nouvel Eldorado du sexe voit fleurir sex-shops, cinémas porno et live-sex clubs, toujours bondés de touristes (les Danois s’en sont vite lassé). Les nouvelles opportunités commerciales et l’insatiable demande internationale permettent d’inonder le marché de magazines, films et autres objets érotiques aux couleurs danoises, disponibles jusque dans des distributeurs automatiques dans les lieux publics. La foire SEX 69, salon destiné aux potentiels exportateurs, attirera surtout des curieux du monde entier et connaîtra un succès phénoménal : 100.000 visiteurs en 5 jours, plusieurs centaines de journalistes internationaux couvrent l’événement.
Le jeune cinéaste Alex de Renzy se rend sur place pour enquêter sur l’esprit libre danois et ramener des images étonnantes à ses compatriotes. Ce documentaire - son premier film - mêle images touristiques, inévitables micro-trottoirs, visites de la foire, de clubs et magasins en tous genres ou encore d’un plateau de tournage. Entre deux analyses sociologiques un peu douteuses, on s’amusera à entendre de Renzy imaginer un cinéma pornographique qui gagnerait en qualité suite à sa légalisation, lui qui deviendra par la suite l’un des plus prolifiques réalisateurs de hard de sa génération...
Pour l’anecdote, "Pornography in Denmark" est le premier film contenant des images sexuelles explicites à avoir bénéficié d’une critique (positive !) dans la presse mainstream américaine, en l’occurrence le New York Times. La vague porno chic était sur le point de déferler.

14.10 > 22:00
6€ / 4€ 8€ / 6€ (soirée / avond)


Peter Snowdon & Alarm, 2016, BE, video, vo fr st nl, 65

Plan B, le rendez-vous du Nova autour des questions urbaines et de leurs représentations à l’écran, reçoit Alarm : ce groupe militant pour un droit au logement pour tous, né en 2001 dans le sillage de la maison de quartier Bonnevie (Molenbeek), réunit des personnes qui sont bien décidées à passer du statut de victimes du "mal logement" à celui d’acteurs de changements en s’opposant aux obstacles qui entravent l’accès à un logement décent et financièrement accessible. Cette fois, avec le regard, la caméra et la complicité de Peter Snowdon, ils ont réalisé leur premier long métrage au titre évocateur. Ils y racontent la traversée de Bruxelles de Fouta, Rahim, Gloria et Yacine, ayant quitté leur ville natale en Belgique ou leur pays d’origine, à la recherche d’un logement. Ne rencontrant que refus, humiliations et escroqueries, comme dans la vie réelle, les personnages ont l’idée de créer ensemble un parti politique pour défendre leurs propres solutions : le parti du rêve de logement !

Projection suivie d’une rencontre-débat avec les réalisateurs et comédiens du film, autour de la crise du logement à Bruxelles et de la démarche du groupe Alarm

22.10 > 19:00  
Gratis


Le Vidéo Express est l’un des rares vidéo-clubs de quartier à Bruxelles, sans doute le dernier à proposer des choix aventureux et une collection qui parcourt tous les genres cinématographiques sans s’arrêter aux grosses sorties des dernières années. Basé à Saint-Gilles et maintenu à bout de bras par le travail passionné de Juan, le Vidéo Express est un espace singulier dont l’ambiance chaleureuse invite à flâner entre les présentoirs, à se laisser guider par des conseils avisés ou partager ses coups de cœur. Mais comme tous les vidéo-clubs, c’est un commerce qui a du mal à résister à l’uniformisation du commerce en ligne et à la dématérialisation de l’objet culturel. C’est pourquoi des habitués du lieu ont créé l’association des Amis du Vidéo-Express, qui anime depuis un an la vitrine du magasin notamment en invitant des associations, festivals ou réalisateurs à partager leurs coups de cœur en sélectionnant des films issus de l’importante collection accumulée entre ces murs (plus de 22.000 DVD) et en y intégrant de nouveaux titres. En octobre et novembre 2017, c’est le Nova qui, dans le cadre de son vingtième anniversaire, a le plaisir d’être l’hôte de cet endroit mythique. Venez y découvrir notre sélection et fouiner dans le joyeux bordel du Vidéo Express !

Vidéo Express
241 chaussée de Waterloo, 1060 Bruxelles

www.videoexpress.be



Depuis le début du cinéma Nova, l’Open Screen vous invite à venir montrer librement vos films sur grand écran. Que ce soit votre première œuvre cinématographique ou le fruit de longues années d’expérience, tous les films proposés, quelque soient leur genre et format, seront projetés à condition que leur durée ne dépasse 15 minutes. Vingt ans que cette opportunité existe et est accessible gratuitement pour un public souvent nombreux qu’il ne tient qu’à vous de surprendre ! Alors n’hésitez plus, et envoyez vos films accompagnés d’une fiche technique au moins une semaine à l’avance à openscreen@nova-cinema.org ou déposez-les dans la boîte postale du bureau du Nova au 14 rue d’Arenberg, 1000 Bruxelles.

+ Elle-même
Alexandre Attanasio & Alain Roch, BE, 2017, video, 11’
Une intruse s’est insinuée dans le quotidien d’une femme. Un quotidien dont on s’aperçoit petit à petit qu’il est le produit de son imagination jusqu’à ce que l’on découvre l’identité de l’intruse...

+ Pas de titre
Nicolas Delpart, BE, 2017, DCP, 11’
Geoffrey est un scénariste qui a des doutes sur sa vocation. Il n’arrive pas à se lancer dans son nouveau projet. Sa conscience essaye de le motiver à écrire un film et d’être imaginatif. Parler de quoi ? Par où commencer ? Geoffrey va se lancer dans plusieurs histoires et essayer de trouver un style qui lui correspond.

19.10 > 20:00
Gratis


La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, Vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternatif d’une scène indépendante bruxelloise mais pas que, la Microboutiek est alimentée par son propre public et s’enrichit au grès des évènements de cinéma et autres que le Nova invite. La collection entière est inventoriée sur le site de la Microboutiek.

http://microboutiek.nova-cinema.org/

22.09 > 19:30 + 14.10 > 19:30


Des tables d’hôtes, essentiellement végétariennes, sont proposées certains soirs au public à prix démocratique.

10.09 > 18:00 + 15.09 > 19:30 + 17.09 > 19:00


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