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Prima Nova

Les séances Prima Nova sont ces rendez-vous réguliers qui, depuis quelques années déjà, vous proposent de découvrir des films plus ou moins récents de tous types mais toujours gratuits et en présence du réalisateur. Vos soumissions composent la matière première de notre sélection. Toutes seront envisagées et toujours nous vous répondrons… Mais le délais de réponse peut-être long.
Films à soumettre aux adresses suivantes :
Cinéma Nova
Rue d’Arenberg, 14
1000 Bruxxel
nova@nova-cinema.org



Prima Nova

Alleluia !

Jean-Baptiste Alazard, 2016, FR, video, 60

Arbres, verdure et autoroute suspendue composent le voisinage direct de cette maison. Drôle de montage hétéroclite en bois, tôle et tissu, elle héberge un ermite barbu en bons termes avec le soleil. Philosophe du cosmos et de la plantation, sa parole habite chacun des plans tandis qu’il se joue de l’équipe de tournage et évoque la technocratie par le prisme de l’existence de la mule et de la reproduction naturelle des caméras. Cet esprit vagabond, par instant labyrinthique, est le sculpteur et réalisateur actif dans les années 60 – par ailleurs mari de Bernadette Lafont - Diourka Medveczky retraité des arts depuis la réalisation de son unique long métrage, "Paul". Refaire le monde depuis une tanière, y ajouter chaleur et lumière, constituent le cœur de cette rencontre entre un collectif de jeunes cinéastes-militants en quête de repères, dont le réalisateur Jean-Baptiste Alazard, et le sage sylvestre Medveczky. À l’image de son propos, "Alleluia !" révèle des moments planants, des exaltations et d’autres errances brouillonnes sans quoi cette philosophie ne pourrait naître.

01.06 > 20:00


Prima Nova

La mort se mérite

Nicolas Drolc, 2016, FR, video, vo fr , 92

Fils de prostituée, ancien plombier devenu perceur de coffre-fort pour s’extraire de sa condition sociale, incarcéré à plusieurs reprises, intellectuel et écrivain autodidacte, éditeur, ami de Michel Foucault avec qui il fonda le Comité d’Action des Prisonniers, figure de la contre-culture française des années 70 et co-fondateur du journal "Libération", Serge Livrozet, 77 ans, ne regrette rien. "Né pauvre, et conséquemment destiné à être exploité, il a tout simplement et tout naturellement décidé de prendre de l’argent où il considérait qu’il y en avait trop. Ni Arsène Lupin ni Robin des Bois, cet insurgé viscéral a pratiqué la délinquance alimentaire comme une guérilla politique. Radicalisé par la prison, c’est finalement son existence entière qu’il a passée, avec une intransigeance et un courage sans faille, à se mutiner contre la salauderie du monde" (Jean-Pierre Bouyxou). Devant la caméra intimiste de Nicolas Drolc, cet "anarchiste qui n’aime pas les bombes" se laisse dresser le portrait en n’étant tendre ni avec lui-même, ni avec la vie et les plaisirs qu’il y recherche pour "rendre ce séjour merdique le moins désagréable possible".

08.06 > 20:00


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