À l’initiative de Ciclope, Eye on Palestine et mr arkadin, en collaboration avec le Pianofabriek, l’AIF et Cinemaximiliaan, le Nova accueille l’ouverture et la clôture d’un cycle consacré à la Nouvelle Vague syrienne et à son réalisateur phare : Omar Amiralay. En présence d’Ossama Mohammed, réalisateur du documentaire "Eau Argentée, Syrie autoportrait", accompagnée d’un concert de Noma Omran, qui a composé la musique de ce film, cette ouverture prend la forme d’un hommage à la résistance politique et à l’amitié. D’un côté un cinéaste trop tôt disparu, de l’autre ses amis cinéastes, au milieu un pays, aujourd’hui ravagé. Auteur d’une douzaine de documentaires (programmés au PianoFabrik et dans d’autres centres culturels), Amiralay a réalisé deux types de portraits : la vie quotidienne des Syriens d’une part, celle de personnages clés du monde d’arabe d’autre part. Proche de ses sujets et des spectateurs, il a pu contourner la censure et mettre à mal la propagande du régime. Le cinéma aura été pour lui à la fois espace de résistance politique et construction d’une mémoire collective. À ses côtés, toute une avant-garde artistique a travaillé, s’est unie, a collaboré. "Shadows and Light" en clôture ainsi qu’une rencontre avec des acteurs essentiels de cette Nouvelle Vague permettra de saisir l’intensité des liens qui a animé ce cinéma militant. Leur travail est essentiel pour comprendre la Syrie d’aujourd’hui, quand les batailles sont désormais aussi d’images.