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Oblique Music

L’envie de montrer conjointement "Frank" et "Imagine Waking Up Tomorrow and All Music Has Disappeared" nous a paru propice à revenir sur quelques figures et expériences de musique hors des sentiers battus. Ce qu’on appelle "Outsider Music" (terme désignant les formes musicales de l’art brut) mais pas seulement, car ce genre d’étiquette perd de son sens si elle renferme une définition trop précise et définitive. Que se passe-t-il quand l’inattendu se produit vraiment ? Peut-on rester serein face au succès ? L’envie de succès est-elle saine ? Depuis l’apparition de l’électricité et l’industrialisation de la musique populaire, que s’est-il joué ? À l’heure où l’amateurisme (au sens noble du terme) est devenu la force principale de la musique, qui sont ceux qui, par choix ou par décalage social, psychique ou stylistique, se retrouvent en dehors de l’industrie ? Et si la folie se trouvait plutôt à l’intérieur de ce système qu’en dehors ?… Autant de questions qui ne trouveront pas de réponses ici, mais qui nous permettent d’aller voir du côté de ceux qui tirent dans les coins, fuient le "mainstream" et créent ainsi de beaux monstres rigolards, des formes nouvelles entre les cases qui leur manquent.



Lenny Abrahamson, 2014, GB-IE, DCP, vo ang st fr, 95

Jeune musicien rêvant de devenir une rock star, Jon (Domhnall Gleeson) croise le chemin d’un groupe de pop-rock avant-gardiste, les Soronprfbs, à la recherche d’un nouveau claviériste. Leur leader, Frank (Michael Fassbender), est aussi fascinant que mystérieux : ce génie musical vit dissimulé en permanence sous une grande tête en papier mâché. Tout en cherchant à percer son mystère, Jon devient son protégé, alors que sa présence est moins bien acceptée par d’autres membres du groupe lui reprochant de penser plus au succès qu’à la création. Entre phases de doute et éclats de créativité, rapports fusionnels et crises de confiance, l’enregistrement du premier album des Soronprfbs et leurs concerts les conduiront dans une aventure humaine de l’Irlande jusqu’au Texas.

Pour réaliser ce film étonnant, Lenny Abrahamson s’est inspiré de l’histoire de Chris Sievey (1955-2010). Ce comédien et musicien anglais à la sensibilité artistique à fleur de peau, plus connu sous le nom et le masque de Frank Sidebottom, avait d’ailleurs exprimé le souhait de ne pas être l’objet d’un biopic — ce que ce film n’est pas. Quant au personnage de Jon, il est inspiré par Jon Ronson, qui a fait partie du groupe de Frank Sidebottom et dont on suit ici le parcours initiatique. Le reste n’est que libertés prises avec la réalité et le résultat oscille quelque part entre comédie, drame et slapstick. Alors comment définir "Frank" ? Pour Lenny Abrahamson, "c’est comme si le vrai Frank Sidebottom faisait un rêve où il s’imagine en rocker américain, plus sexy, plus outsider que le performer du nord de l’Angleterre qu’il était". Mais la réussite de cette expérience cinématographique tient aussi au fait qu’une fable s’écrit à travers l’histoire de ces personnages, nous plongeant dans un processus créatif stimulé par les troubles de personnalité d’un musicien qui a choisi l’anonymat pour rester fidèle à lui-même.

12.01 > 20:00 + 13.01 > 22:00 + 14.01 > 21:00 + 15.01 > 21:00 + 19.01 > 22:00 + 20.01 > 22:00 + 26.01 > 22:00 + 29.01 > 15:00 + 29.01 > 21:00 + 05.02 > 15:00 + 12.02 > 16:00 + 16.02 > 22:00 + 23.02 > 22:00 + 26.02 > 21:00
6€ / 4€


Stefan Schwietert, 2015, CH, DCP, vo ang st fr, 86

Qu’adviendrait-il si la musique disparaissait de la surface de la Terre ? Pourrait-on la faire renaître ? Comment ? Le réalisateur suisse Stefan Schwietert, auteur de nombreux films sur la musique, suit un musicien écossais sillonnant la campagne britannique à la recherche de nouvelles voix pour son projet choral appelé The17 : un ensemble de chanteurs amateurs sans connaissances musicales et sans effectif permanent, dont les compositions ne peuvent être entendues que par les choristes eux-mêmes. Au milieu des champs, dans la rue, dans une usine ou dans une école, le musicien écossais demande ainsi à des personnes de tous horizons de chanter ou de fredonner un air qui n’existe pas encore, de la même manière que le cinéaste essaie de construire son documentaire autour de cette expérience musicale utopique et éphémère. Au cours du film, il apparaît que le protagoniste de cette aventure n’est autre que Bill Drummond. Chanteur du groupe punk Big in Japan à la fin des années 1970, Drummond connut son heure de gloire dans les années 1990 avec son projet musical acid house KLF, avant de la sacrifier dans un acte de rupture avec l’industrie musicale : après avoir brûlé un million de livres sterling, il fit en sorte que sa firme de disques ne puisse plus rééditer ses albums. Aujourd’hui, il parcourt le monde en composant une symphonie musicale immatérielle avec des inconnus. Stefan Schwietert se saisit de ce personnage hors normes cherchant à préserver la magie de la musique contre la cupidité du système mainstream, pour réaliser un film sur la dimension universelle de la musique et son importance dans nos vies. À voir. Et à entendre !

13.01 > 20:00 + 22.01 > 21:00 + 29.01 > 17:00 + 02.02 > 22:00 + 11.02 > 19:00 + 19.02 > 21:00 + 26.02 > 19:00
6€ / 4€


Rolf De Heer, 1993, AU-IT, 35mm > video, vo ang st fr, 114

Il faudra sans doute un certain temps au spectateur avant de comprendre la relation entre ce film et cette programmation "Oblique Music". Et pourtant, ce lien n’en prendra que plus de force une fois établi à l’écran. Tout commence dans l’ambiance glauque et sombre d’un appartement miteux où un homme de 35 ans est séquestré depuis sa naissance par sa mère. Relation incestueuse et atmosphère dérangeante. Bubby n’a jamais vu le jour, jusqu’au jour où un événement imprévu bouleverse sa vie et lui fait découvrir le monde extérieur à la fois étrange, terrible et merveilleux, constitué de gens, de rues, de voitures, d’arbres, de chats, de pizza… et de musique. Pour sa quatrième réalisation, le cinéaste hollando-australien Rolf De Heer réussit avec brio un film sur l’enfance et sur l’importance d’être aimé, dont l’idée lui est venue après avoir appris que presque tous les tueurs en série ont eu une enfance meurtrie. Puissant plaidoyer pour le droit à la différence, réalisé au terme d’une longue période de gestation, "Bad Boy Bubby" est un film hors normes qui a nécessité l’intervention de 32 chefs opérateurs (!), a donné son premier grand rôle à Nicholas Hope et a été couronné par de nombreux prix.

14.01 > 19:00 + 22.01 > 17:00 + 27.01 > 22:00 + 24.02 > 20:00
6€ / 4€


Antoine Boutet, 2009, FR, vo, 58

Jean-Marie Massou vit reclus depuis plus de trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire des galeries souterraines qu’il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants. Il trimbale avec lui un vieux magnétophone sur lequel il enregistre des messages évoquant la fin de la reproduction humaine ou l’arrivée des extra-terrestres. Incompris par les paysans et les agriculteurs de sa région, il réfute les termes d’artiste, d’ermite, de sauvage ou d’homme des bois. C’est un travailleur manuel de la terre. Portrait d’un artiste non identifié, le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d’un monde parfait. "Le plein pays" est un documentaire fascinant et perturbant. Pour son réalisateur, issu de l’art vidéo, il s’agit d’un film sur la résistance, l’isolement et la folie, qui questionne les limites de la pulsion créatrice. Le film sera précédé d’une écoute d’extraits du premier disque de Jean-Marie Massou, "Sodorome", qui vient de paraître.

12.01 > 22:00 + 28.01 > 19:00
4€ / 3€


Vic Rawlings & Jeff Silva, 2016, US, DCP, vo st fr, 98

Dans le bled perdu de Linefork, au fin fond du Kentucky, territoire dévasté et abandonné par l’industrie du charbon, Lee et Opal trainent leurs vieux jours dans une caravane. Il y a les champs qu’ils cultivent, les kilomètres qu’ils parcourent pour acheter quelques bricoles au Secours populaire du coin, la télévision qui monologue et les jours qui passent… Et puis il y a la musique, qui se transmet de père en fils et se dégaine en fin de soirée, au bal, au bar du coin. Musicien surdoué, Lee est passé maître dans l’art du banjo à deux cordes. Il a enregistré quelques morceaux de l’album "Moutain Music of Kentucky" pour le musicien John Cohen en 1959. Et bien plus tard, en 1999, il a sorti un seul disque sous son nom, "Whoa Mule". À coups de longs plans fixes, magistralement filmés et souvent distants, les deux réalisateurs décrivent la vie banale, oubliée et abandonnée, comme tant d’autres de cette mémoire vivante de la musique des Appalaches. Un quotidien terriblement modeste que la musique, quand elle surgit, réchauffe et enflamme. Alors, le monde entre dans le cadre, vibre d’une histoire plus vieille encore que les cheveux blancs de Lee.

15.01 > 17:00 + 29.01 > 19:00
6€ / 4€


Werner Penzel & Ayako Mogi, 2015, JP, video, vo st ang, 69

Rythmée par des ateliers d’artisanats et d’arts divers, la Communauté Shobu, une institution d’accueil pour personnes plus ou moins handicapées, est aussi un orchestre de percussion bigarré et explosif qui mêle autant les pensionnaires que leurs accompagnants. Shin Fukumori, l’éducateur-directeur et chef d’orchestre, mêle ces répétitions à la volonté claire et déterminée d’organiser des concerts publics avec son groupe, otto&orabu, afin que la folie créative au-delà d’un processus de musico-thérapie centré sur lui-même, expose au grand jour ses merveilles. Au quotidien se dévoilent les fondements d’une philosophie marquée par la liberté offerte aux pensionnaires de choisir leurs activités, tandis qu’entre répétitions et portraits souvent expressifs, les réalisateurs (Werner Penzel, connu notamment pour ses films avec Nicolas Humbert, et Ayako Mogi) nous guident vers la rencontre simple et saine d’une vie communautaire sublimée par le son. "While We Kiss the Sky" révèle une complémentarité saisissante et pertinente où la quête d’identité et d’épanouissement passe par l’orchestration d’une fanfare où danses, chants et cris se mêlent dans de folles sessions de jam éblouissantes, filmées avec une grande maîtrise.

15.01 > 19:00 + 27.01 > 20:00
6€ / 4€


Le débarquement spirituel

Images de lumière

CHOMO & Clovis Prévost, 1998-2000, FR, 16mm > video, vo fr, 30

Échappé des académies, revenu des avants-gardes, démissionné du marché de l’art pour se retrouver en son Refuge sylvestre, d’où il renaîtra en artiste-ermite-poète-apiculteur-guide-etc., Chomo (dit Roger Chomeaux pour l’état civil) est un atypique parmi les Singuliers. À 82 ans, dont près de la moitié passés à créer dans son sanctuaire auto-édifié d’Achères-la-Forêt en France, il entreprend alors le "grand œuvre" de la sienne : son dernier film, celui que l’on voit en accéléré quand on va mourir. Durant deux ans, il élabore ce film quasi-testamentaire dans lequel il convoque tous les éléments qui avaient pu naître sous sa main (peintures, sons, lumières, sculptures, poèmes, chimie du laboratoire), comme pour donner une lecture totale, vivante de sa création. Peu montré, à ce jour encore inachevé, "Le débarquement spirituel" est une occasion rare de pénétrer l’œuvre alchimique de Chomo sous son jour le plus intense, et dont les ferments disséminés là il y a presque 30 ans semblent toujours actifs.

+ Jolie chanson

Vincent Guilbert, 2015, FR, HD, vo fr, 30

Dans un monde où la culture dévitalise tout, Jean-Louis Costes a cette énergie intacte qui ridiculise la censure, liquide le bon goût, défie la littérature, et réanime une musique à ce jour comateuse. Prolifique et abrasif dans ses collages, vidéos, manifestes et jolies chansons, il y a un homme derrière tout cela qui a comme principal ennemi lui-même et le manque cruel de conviction en ses projets. Vincent Guilbert nous montre ici l’envers du personnage halluciné de scène, mettant en relief les dichotomies axiales de la création de Costes.

22.01 > 19:00 + 28.01 > 21:00
4€ / 3€


Frank Behnke & Georg Maas, 1994, DE, video, de st ang, 30

Klaus Behnke accompagne partout son ami Klaus Beyer. De concerts en expositions, il a tourné ce portrait intime et bienveillant, nous permettant de découvrir ce curieux artiste berlinois dans les coulisses de son processus créatif. Ce film date de 1994 et offre aujourd’hui un autre aspect passionnant, puisqu’il montre en creux le Berlin d’après la chute du mur et son milieu alternatif. Ce qui s’illustre par le flyer où il est en compagnie de "die tödliche Doris", les cinémas et clubs où il se produit, l’appartement de sa mère et surtout le sien, encore emprunt de déco 70’s, avec lit-placard. On y découvre son travail à l’usine de bougies, les soirées avec sa mère qui lui prépare sandwich et café pour le lendemain, et le regard un peu dérangeant des artistes "décalés" qui se passionnent pour lui, artiste à la fois brillant, solitaire, pathétique, enthousiaste et enthousiasmant.

+ Je suis Frédéric

Damien Magnette, 2010, BE, audio, vo fr, 39

À travers ce magnifique portrait sonore réalisé par Damien Magnette (l’homme du Wild Classical Music Ensemble), on suit le quotidien si particulier d’une personne "mentalement déficiente"… Frédéric se raconte, s’enregistre seul dans sa chambre, à la ferme où il travaille un jour par semaine, dans son atelier de peinture, dans ses trajets… Il glane des sons, une cafetière, une émission de télé, son père qui tousse… On recompose sa réalité à partir d’une foule de petits fragments anecdotiques. On entre petit à petit dans son intimité, dans son monde imaginaire, où se brouille la limite entre la réalité et la fiction. On se perd. On se laisse prendre par ce foisonnement. Il nous parle, de lui, de la société, de ce qu’il vit, de ce qu’il pense. Il questionne implicitement notre société, notre réalité, notre "normalité " à travers son regard et sa différence.

20.01 > 20:00 + 24.02 > 22:00
4€ / 3€


BE

Choolers Division propose un hip hop électro déjanté, fruit de la fusion d’ingénieux musiciens, Antoine Boulangé (machines) et Jean-Camille Charles (machines & guitare), et de deux rappeurs trisomiques qui n’ont rien à envier aux MC les plus aguerris du genre. Le langage de Kostia Botkine et Philippe Marien a beau être obscur pour leur auditoire, la charge émotionnelle entre complaintes affutées et rugissements survoltés convainc dès les premiers flows. Les rimes scandées par les deux comparses installent une ambiance sauvage, la musique hétéroclite aux sonorités brutes les accompagnant plein pot à la mesure de leur rap hors norme. Issu de la "S" Grand Atelier (un laboratoire dans les Ardennes belges, centré sur les artistes à déficiences mentales, dont le credo est de refuser tout apitoiement engendré par le handicap), Choolers Division est à découvrir sur scène afin d’en apprécier pleinement la joyeuse connivence !

+ Projet Utopique Hautement Explosif

Collectif, 2016, BE, video, vo fr, 12

Diverses captations d’ateliers entre valides bruxellois et handicapés, coorganisés par l’asbl Gratte et la Cité des jeunes de Saint Gilles, composent ce clip aussi barré que les œuvres brutes de Monsieur Pimpant, metteur en forme de ce "Projet Utopique Hautement Explosif".

+ Après la mort, après la vie

Adolpho Avril & Olivier Deprez, 2016, BE, DCP, vo fr st ang, 15

Le Docteur A et l’Infirmier O combattent la nuit par la gravure sur bois et le cinéma. Les auteurs de cette étrange animation, dont Adolpho, artiste "outsider" de la "S" Grand Atelier à Vielsam, y adaptent leur BD de même nom aux éditions Fremok.

+ L’Orchestre Sauvage de Belgique [Concert]

BE

L’Orchestre Sauvage de Belgique, c’est cinq enfants (Sarah, Yassin, Diego, Cola, Zaid) et un adulte (Maxime) qui se sont rencontrés en 2015 autour de la cité de logement social des Brigittines, et qui ont décidé de faire de la musique ensemble pour redistribuer les identités et s’éloigner des préjugés ! Liés par un même quartier, celui des Marolles, ils sont empreints d’un héritage culturel vaste (Maroc, Espagne, Congo…). Quand ils jouent, ce sont leurs origines qui émergent et fusionnent entre elles. Et pour ce faire, ils fabriquent eux-même leurs instruments et leurs microphones…

www.thechoolers.org

03.02 > 20:00
6€


Concert

Klaus Beyer

DE

Encore un artiste que le Nova avait envie d’inviter depuis longtemps ! Klaus Beyer est un artiste à la sensibilité singulière. Son parcours rappelle d’ailleurs, dans un contexte allemand, celui de Daniel Johnston : sa passion pour les Beatles, ses films entre expérimentation et home movies délirants, le rapport particulier à la maman, son éclosion grâce au MTV branché de la fin des années 1980. Les Beatles, il les aime tellement qu’il s’est attaché à traduire certaines de leurs chansons en allemand pour les chanter à sa maman afin qu’elle comprenne les paroles. Il finira par ré-enregistrer ainsi chaque album du groupe à sa sauce ! Ses interprétations à fleur de peau et l’approximation de la prosodie germaine utilisée, lui ont procuré un public fidèle en Allemagne (dont Jorg Buttgereit et Felix Kubin). Sa merveilleuse chanson "Die Glatze", qu’il a composée et interprétée, entêtante ritournelle répétitive réjouissante, a même tourné en boucle sur MTV pendant un temps. Il viendra donc nous montrer plusieurs de ses films d’alors et interpréter quelques-unes de ses chansons, sans oublier d’en glisser quelques-unes des Fab Four. "Wir sind in ein Gelbes Unterwasserboot, Unterwasserboot, Unterwasserboot !"

+ Courts métrages Klaus Beyer

Klaus Beyer, DE, super8 > video, 40

Un florilège des films de Klaus Beyer, tournés en super 8 dans les années 1980-90. Westerns en appartement, cabaret douteux, culture allemande populaire, Amérique mal digérée, clips minimalistes, chansons improbables, animation à du deux à l’heure, samples cro-magnon, guitares en carton, Bontempi dépressif, le tout dans un premier degré jovial impeccable. Au total, 18 films avec comme climax "Die Glatze", son imparable tube sur les chauves !

+ Harry Merry [Concert]

NL

Originaire de Rotterdam, Harry Merry a passé son enfance à être mal compris à cause de sa différence. Il a toujours aimé la littérature, surtout celle de Dickens, et la musique, notamment The Beatles et The Dark Pink. C’est ainsi qu’il s’est mis à écrire et interpréter ses propres chansons, inspirées par ses mœurs et sa vie quotidienne. Ses morceaux sont souvent composés avec un synthétiseur, une batterie, une basse électrique et son chant particulier en Anglais avec son accent néerlandais prononcé. Multi-instrumentiste, Harry est en concert un véritable one-man-band qui prodigue une pop-rock désarticulée et obsessionnelle. Aujourd’hui âgé de 45 ans et toujours incompris par la sécurité sociale de son pays, il peut toutefois compter sur le soutien inconditionnel de sa mère et nombre de mélomanes.

www.harrymerry.com

http://www.klaus-beyer.de

17.02 > 20:00
6€


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