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Special Screenings

En plus des programmations thématiques, le festival propose plusieurs séances spéciales. Pour commencer, une soirée consacrée aux légendaires cinémas grindhouse de la 42nd Street de New York, avec des films et des bandes-annonces qui vous plongeront dans l’ambiance de l’époque. Parallèlement, une conférence recadrera le cinéma d’exploitation dans le contexte culturel actuel. Une autre soirée mettra à l’honneur les films d’exploitation belges. À cela s’ajoutent une véritable projection “matinée” style années 60, des courts-métrages pour enfants avec Cineketje et David Bowie dans “Labyrinth”. Et comme chaque année, vous pourrez découvrir les courts métrages les plus étranges de l’année passée avec le module Shortscreen.



Dans les années 60 et 70, Times Square était un des quartiers de divertissement les plus mal famés de New York. La principale artère était la “42nd Street” : un enchaînement de façades envahies d’enseignes lumineuses clignotantes et abritant une multitude de cinémas, sex-shops, magasins d’armes, bars à strip-tease et pièges à touristes. Les cinémas grindhouse baptisés Cameo, Lyric, Empire, Rialto ou encore Apollo programmaient les films les plus survoltés et extrêmes : blaxploitation, sexploitation, eurotrash, kung-fu, nudie cuties, mondo et films de motards. Un véritable paradis pour les amateurs de série B, voire Z, qui s’y aventuraient pourtant à leurs risques et périls. Et pour cause, les parias et zonards des bas-fonds de la société y avaient élu domicile. Le ‘marginal’ ne s’observait pas seulement sur le grand écran, mais également dans les fauteuils des salles de cinéma, où prenaient place junkies, marginaux, prostitués transsexuels et criminels.
En organisant cette soirée “42nd Street Forever Night”, nous offrons aux spectateurs l’occasion de vivre une véritable expérience grindhouse, avec les fauteuils durs, les sols poisseux et les bobines 35 mm de l’époque !

+ I Drink Your Blood

David E. Durston, 1970, 35mm, vo, 83

De méchants hippies défoncés au LSD se font inoculer le virus de la rage, au moyen d’une tarte empoisonnée, et se transforment en zombies assoiffés de sang. Ce croisement entre Charles Manson et “La nuit des morts-vivants” est un classique du genre grindhouse, riche en hémoglobine – projeté en version non censurée !

+ Let Me Die a Woman

Doris Wishman, 1977, 35mm, vo, 79

Un film d’exploitation pur et dur de la légendaire Doris Wishman (“Deadly Weapons”), camouflé en documentaire sérieux sur la transsexualité et les opérations de changement de sexe. Cette œuvre inclassable est l’un des films les plus détraqués jamais réalisés en cinéma grindhouse dans les années 70.

+ Corruption

Roger Watkins, 1983, 35mm, vo, 75

Un homme d’affaires (Jamie Gillis) pénètre dans un bâtiment délabré dont chacune des chambres lui réservent une nouvelle rencontre érotique. Est-il pris au piège dans un purgatoire surréel ou victime d’un complot ? Un film porno Lynchien, réalisé par l’icône des films cultes : Roger Watkins.

11.03 > 21:00
10€ / 7,5€ (soirée / avond)


Conférences

Grindhouse cinema

(in English)

Grindhouse cinema is dead... or is it ? Although most of its exhibition venues disappeared long ago and ‘true’ grindhouse films are no longer produced, these six talks and an industry panel discussion will examine the continued importance of the grindhouse and exploitation in contemporary cinematic culture.

Participants : Steve Jones, Jamie Sexton, Johnny Walker & Russ Hunter (Northumbria University, UK), Ernest Mathijs (University of British Columbia, Vancouver, CA), Elena Gorfinkel (University of Wisconsin, Milwaukee, US), David Church (author of “Grindhouse Nostalgia : Memory, Home Video and Exploitation Film Fandom”, US), Pete Tombs (Mondo Macabro, US), JJ Marsh (Erotic Film Society, UK), Joe Rubin & Ryan Emerson (Vinegar Syndrome, US), Frank Henenlotter (director, US).

12.03 > 14:00
Gratis


Entamez un voyage nostalgique dans le temps en assistant un dimanche après-midi aux projections ’Matinée’, pour tous les âges. Vous y aurez droit à de véritables ouvreuses, des bâtonnets de glace, des bandes-annonces et un film vintage des années 60 en CinemaScope et Technicolor !

En collaboration avec La Rétine de Plateau



Matinee screening

Bye Bye Birdie

George Sidney, 1963, DCP, vo st fr & nl, 112

La star du rock Conrad Birdie reçoit sa convocation pour le service militaire. Pour contenter sa horde de groupies adolescentes effondrées par la nouvelle, Conrad offrira un baiser d’adieu à une heureuse élue, avant de rejoindre les rangs de l’armée. La jolie Kim est tirée au sort, au grand dam de son petit ami. Une charmante comédie musicale qui révéla l’inoubliable Ann-Margret.

13.03 > 14:00
5€ / 3,5€


Cinéma Bis Belge

Coup de projecteur sur le cinéma culte et d’exploitation belge

Depuis l’édition précédente du festival, notre programme contient un module récurrent consacré au cinéma culte et d’exploitation belge. Le “Cinéma Bis” est un concept vaste : il se rapporte aux films à petit budget – de la série B à la série Z – dans des genres populaires tels que l’horreur, les films d’aventure ou les films érotiques. Le Cinéma Bis a prospéré pendant l’âge d’or des années 60 et 70, à l’époque où les cinémas de quartiers faisaient recette. Certains Belges se sont eux aussi lancés dans l’aventure du cinéma bis, faisant fi du contexte social et moral de l’époque, beaucoup plus strict qu’aujourd’hui. Les films d’exploitation osaient, encore plus que les films d’auteur, aborder des thèmes alors tabous. Ces curiosités, pleines de sexe et de violence, faisaient le bonheur d’un public hétérogène et étaient projetées dans les cinémas ‘grindhouse’ de quartier, dans les grandes villes. À Bruxelles, nous pouvons citer le Royal Nord (Rogier), le Victory (rue Neuve) ou encore le Cinéma Apollo (rue de Malines) et les cinémas érotiques comme Le Paris et le Cinéma ABC sur l’avenue Adolphe Max.



Au service du Diable

De langste nacht van de duivel

Jean Brismée, 1971, 35mm, vo fr , 86

Jean Brismée, cofondateur de l’école de cinéma INSAS, a plusieurs courts-métrages et documentaires à son actif. Lorsque se présente l’occasion de tourner un long-métrage de fiction, son choix se porte sur ce récit fantastique autour d’un démon féminin. Dommage qu’il en soit resté là, car la co-production belgo-italienne “Au Service du Diable” est un film de genre particulièrement réussi, qui n’a rien à envier à ses pendants européens des années septante. Sept voyageurs trouvent refuge dans un château délabré de la Forêt Noire, appartenant à la famille maudite Von Rhoneberg. Les voyageurs sont alors rejoints par une succube tentatrice (Erika Blanc, une des reines du cinéma de genre italien). Elle va leur faire regretter, un à un, leurs sept péchés capitaux.

17.03 > 19:30
5€ / 3,5€ Combi 2 films > 7,5€ / 6€


Et ma sœur ne pense qu’à ça

Mijn zuster denkt alleen daaraan

Joseph W. Rental (Henri Xhonneux), 1970, 35mm, vo fr , 76

Inspirés par la vague de films érotiques et pornographiques en provenance des États-Unis, certains ont voulu tourner des films de sexploitation en Belgique. Henri Xhonneux, qui s’est par la suite fait un nom avec la série “Téléchat” et le film “Marquis”, a alors sévi sous un pseudonyme à consonance américaine – une pratique courante à l’époque – en nous livrant une pépite belge du genre. Une jeune femme en fauteuil roulant et sa sœur puritaine – toutes deux en proie à des frustrations sexuelles – découvrent qu’une part de l’héritage de leur oncle leur revient. À une condition toutefois… Une clause du testament stipule qu’elles doivent avoir perdu leur virginité, dans les deux semaines, pour pouvoir toucher le gros lot.

17.03 > 21:30
5€ / 3,5€ Combi 2 films > 7,5€ / 6€


Jim Henson, 1986, 35mm, vo st fr & nl, 101

Une adolescente égocentrique des années 80 (Jennifer Connelly), se sentant victime d’une belle-mère acariâtre, dispose de 13h pour retrouver son petit frère enlevé par sa faute par le Roi des Gobelins (David Bowie). Pour cela, il lui faut traverser un bien étrange Labyrinthe... La rencontre de l’univers de George Lucas avec celui de Jim Henson, au sommet de leur gloire, fait des étincelles et ne ralentit pas dans les virages. Une atmosphère chaleureuse qui contrebalance avec la musique en roue libre de Bowie ; qui trouve définitivement son équilibre grâce à un scénario auquel contribue Terry Jones (Monty Pythons). Les créatures/marionnettes sont très réussies, les gags sont nombreux, bref, tout est là pour fasciner les plus jeunes et proposer un réel plaisir régressif aux plus vieux... Une manière aussi, bien sûr, de rendre hommage au Roi des Gobelins récemment disparu.
"Dance, Magic Dance !"

06.03 > 15:30
5€ / 3,5€


Courts métrages

Shortscreen

Offscreen a sélectionné, dans le cadre du programme Shortscreen et en collaboration avec Kortfilm.be, de nouveaux courts-métrages belges correspondant à l’esprit Offscreen : originaux, hors du commun, bizarres et surprenants.

+ Voltaire

Jan Snoekx, 11

Voltaire, une girouette manquant d’assurance et perchée au sommet d’une chapelle, finit par prendre une décision courageuse.

+ Kijé

Joanna Lorho, video, sans dial, 8

Au crépuscule, alors que la ville se fige et sombre dans le silence, un homme se retrouve pris malgré lui dans une étrange célébration.

+ Guest

Moon Blaise, 20

Au milieu de la nuit, un homme flâne dans un hôtel et fait d’étranges rencontres avec des personnes ayant appartenu à son passé.

+ Tranche de campagne

Hannah Letaïf, 7

Une famille d’animaux déjeune à la campagne. L’ambiance bucolique change rapidement...

+ De mythologische roof

Manuel Janssens, 21

Des adolescents s’ennuient et traquent les vierges de Borsbeek. Tourments juvéniles et classiques latins s’entremêlent dans ce mythe contemporain.

+ Patershol

Douglas Boswell, 6

Une femme enceinte est séquestrée, par un sinistre personnage.

En présence des réalisateurs !

16.03 > 19:30  
5€ / 3,5€


Cineketje

Home Sweet Home

Drames psychologiques, thrillers haletants et films d’horreur : et les enfants dans tout ça ? Offscreen n’oublie pas les plus petits et laisse place à un moment de douceur, en collaboration avec Filem’on.

Au programme : deux séances de courts métrages des quatre coins du monde en dessin animé, images de synthèse et stop-motion, autour du thème de la maison. Les petites frimousses de 3 ans et plus, puis 5 ans et plus, pourront tour à tour s’émerveiller, s’étonner, s’amuser et se poser des questions devant les récits d’un petit chat disposant de la maison pour lui tout seul, d’une maison quittant la ville pour la campagne, d’une souris qui aime remettre de l’ordre dans le foyer, ou encore de Buster Keaton recevant une maison en kit !



Courts métrages

Cineketje 3+

+ Bear & Bird

Dan & Jason, 2015, video, sans dial, 5

+ Home Sweet Home

Pierre Clenet, 2013, video, sans dial, 10

+ La maison démontable

Buster Keaton, 1920, video, muet, st fr, 22

+ Perfect Houseguest

Max Porter, 2015, video, sans dial, 2

+ Une maison

Koji Yamamura, 1993, video, sans dial, 4

+ Komaneko Home Alone

Tsuneo Goda, 2015, video, sans dial, 7

20.03 > 15:00
3,5€ / 2,5€


Courts métrages

Cineketje 5+

+ Chez moi

Phuong Mai Nguyen, 2014, video, sans dial, 12

+ Racines

Pierre Bassil, 2014, video, sans dial, 5

+ Rabbit and Deer

Peter Vacz, 2013, video, sans dial, 16

+ 3 + 1

Marie de Lapparent, 2015, video, vo st ang, 7

+ La maison en petits cubes

Kunio Kato, 2008, video, sans dial, 12

20.03 > 16:00
3,5€ / 2,5€


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