prog: 2139
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Soirées spéciales

Micro Evening E²

Vernissage : Les Frères Guedin & Craoman + Concerts : Rraouhhh ! & How Do You Dance

Les Micro Evenings sont des événements connexes à la Microboutiek, le dépôt consacré à la microdistribution et aux productions artistiques artisanales que l’on retrouve régulièrement dans le foyer du Nova. Lors de ces soirées, nous présentons le travail d’une structure de production que l’on apprécie. Et cette fois-ci, notre invitée est la Galerie E², elle-même active dans l’édition, la diffusion de productions alternatives et l’organisation d’événements ! À leur tour, nos confrères invitent pour cette soirée, pour la sortie d’un livre et pour une exposition qui durera 7 semaines, trois artistes qui eux-mêmes nous ont suggérés un programme musical pour célébrer tout ça...

La Galerie E² est une plate-forme nomade d’échange, de découverte et de diffusion d’œuvres issues de la production alternative. Organisation d’expositions, d’ateliers, de résidences d’artistes et de concerts, le projet E² s’exprime également à travers une maison d’édition indépendante, offrant une tribune aux jeunes artistes belges et étrangers.

Au programme, en plus de l’expo et des tables de diffusion, de quoi faire vibrer la cave du Nova dès 20h30 avec l’électro rock indus, sexy, incisif et guttural de Rraouhhh ! (BE) et l’ultra rythme vertigineux de How Do You Dance (FR) et son armée de synthés et séquenceurs. Les DJ Totenfest et michelsardou épuiseront ensuite vos oreilles à coup de musique sale et joyeuse, mais toujours respectueuse des limites du bon goût.

www.rraouhhh.tk
http://howdoyoudance.blogspot.fr

http://galerie-e2.org

09.01 > 19:00
Gratis


Expo

La MIFA

Les Frères Guedin & Craoman

Pour son dernier ouvrage, la Galerie E² invite les Frères Guedin et Craoman à nous faire découvrir leur vision – étrange, déliquescente, touchante et au vitriol – de la "MIFA". Le trio de jeunes illustrateurs, dont les dessins s’entremêlent dans la production de bandes dessinées, de recueils d’illustrations et dans la réalisation de vidéo clips, nous plonge dans un univers irrévérencieux avec une aptitude au détournement d’images qui fait d’eux la figure de proue d’un mouvement graphique impertinent et audacieux, à retrouver notamment aux éditions Le Dernier Cri, Taste y cool, Même pas mal et Charette.

Les artistes investiront le Nova de fond en comble pour une exposition et un Micro Evening à l’occasion de la sortie du livre "La MIFA" – imprimé à Bruxelles en riso et sérigraphie et limité à 150 exemplaires – qui regroupe une vingtaine de dessins inédits. Ils seront présents pour dédicacer le livre et (surtout) boire des bières. Dessins, sérigraphies, vidéos, objets, installations, fresque murale, il y en aura partout !

Expo du 09.01 au 21.02
Vernissage - Micro Evening : 09.01

http://craoman.blogspot.fr
http://lesfreresguedin.blogspot.fr

Gratis


Ce soir, c’est la fête aux lapins ! Point de civet au menu, mais bien une table d’hôtes végétarienne, un long métrage surprise, une "performance-battle" au sommet, suivis d’un mix festif dans le terrier du Nova, loin des standards pour rongeurs domestiqués !

+ Film surprise [gratis - 20:00]

vt ang st fr

Nous tairons le titre de ce film d’horreur où d’innocents lapins deviennent malgré eux les antagonistes d’une histoire apocalyptique. Pratiquement oublié du 7ème Art, quoique joué par des acteurs connus des années 60-70, ce long métrage improbable est habité par une étonnante subversion. Déconseillé aux lapereaux, il regorge de scènes traumatisantes aux effets spéciaux douteux. Ce n’est pas pour rien qu’un culte entoure cet ovni auprès des nanarophiles, avec son final déconcertant qui pourrait bien vous persuader d’avoir assisté à un chef-d’œuvre du genre !

+ Les lapins électriques vs Music for Rabbits [Performance-Battle, entrance : 7,5€/6€ - 22:00]

Les têtes d’affiche de cette soirée dédicacée à tous les lapins du monde, sont deux groupes mutants bruxellois qui se donneront la réplique pour le plus grand plaisir de nos (grandes) oreilles. Music for Rabbits est la plus vieille des deux formations. Créée en 2005 par Bob Carotte et Jonny Jo, rejoints plus tard par Loozie the Pooh, Music for Rabbits a le don de vous balader dans un univers déjanté, avec ses bidouillages électro, la guitare enjouée d’un ourson en slip et la batterie dévergondée d’une tubercule géante. Parviendront-ils à apprivoiser Les Lapins Électriques ? Rien n’est moins sûr vu l’énergie réjouissante dégagée par ces nouveaux venus de la scène punk belge. Composé de 10 pattes, 3 claviers, 2 boîtes à rythme, 2 guitares, 1 flûte traversière et 1 voix mâle, Les Lapins Électriques jouent sur des textes français tout aussi décalés que ceux, polyglottes, de Music for Rabbits. Ils seront en quelque sorte les challengers de cette joyeuse bataille de décibels lagomorphes, dont le but n’est pas de gagner mais de nous amuser !

https://musicforrabbits.bandcamp.com
https://leslapinselectriques.blogspot.be

+ Mix-o-Matos & DJ42 [Residents of the Brasserie de la Senne, free entrance - midnight]

Défenseurs éclectiques de la danse-faune et de la danse-flore, ce duo aux platines vous entraîneront irrépressiblement dans l’entropie des corps et contribueront sans vergogne au réchauffement climatique. Avec eux, la menace de réaction en chaîne au sous-sol du Nova ne descendra plus en dessous du niveau 4.

23.01 > 19:00
7,5€ / 6€


Tournés l’un de 2006 à 2013 par un Tunisien, l’autre lors d’un voyage effectué en 2012 par un Belge, ces deux documentaires proposent un regard sur la période qui a précédé et suivi la "révolution tunisienne" (2010-2011) et la chute du régime Ben Ali, avec ses espoirs et ses déceptions. Deux films qui en disent beaucoup, chacun à sa manière, sur la Tunisie d’aujourd’hui. Et qui seront suivis de discussions avec leurs réalisateurs.

5€ / 3,5€ (soirée / avond)


Film + rencontre

El Gort

Hamza Ouni, 2013, TN, video, vo st fr, 87

Filmé en grande partie dans la cabine d’un vieux camion, sur les routes des faubourgs de Tunis, à proximité de la frontière algérienne, ce documentaire auto-produit narre le vécu de deux jeunes Tunisiens travaillant dans le transport et le commerce du foin (el gort). Dans l’intimité offerte par la cabine, ce sont six années de tournage entre l’ère Ben Ali et la période post-révolution qui défilent devant le pare-brise du camion. Le réalisateur Hamza Ouni nous emmène avec lui. Il sait de quoi il parle, il a grandi là. Son père, à qui ce film rend hommage, était lui-même transporteur de foin. Comme lui, les deux protagonistes du film sont soumis à l’esclavage quotidien d’une besogne épuisante qu’ils effectuent par nécessité, n’ayant pas trouvé d’autre boulot ni réussi à quitter clandestinement le pays. N’omettant aucun sujet de discussion, ils sont visiblement très à l’aise sous la caméra de Hamza. Ils parlent ouvertement, et avec dérision, du labeur et des trafics, des plaisirs refoulés et de leur avenir bouché. Le Printemps arabe n’est pas loin et ses signes annonciateurs sont tangibles dans ces tranches de vie mues par une énergie sauvage emplie d’amertume. Malgré la proximité palpable du cinéaste à son sujet, le film ne sombre jamais dans le pathos. Au contraire : l’honnêteté du ton et les paroles, parfois crues, des personnages touchent.

Projection suivie d’une rencontre avec Hamza Ouni.

24.01 > 17:00
3,5€ / 2,5€


Film + rencontre

Le barbier de Tunis

Bernard Mulliez, 2015, BE, video, vo st fr, 90

Tourné prés d’un an après la chute de Ben-Ali, "Le barbier de Tunis" trace le portrait d’une Tunisie en pleine mutation. On y croise un ramasseur de bouteilles vides, attachant philosophe de l’économie de la subsistance, une journaliste de l’agence de presse officielle désorientée après la chute du régime, un professeur d’histoire ex-maoïste qui ne comprend pas la révolte de ses étudiants, un Sheik Muezzin porteur d’un islam tunisien qui dispense des cours de secourisme… Loin de tout manichéisme, Bernard Mulliez (en compagnie de Benoît Eugène) dessine les contours d’une capitale qui semble isolée du reste du pays, soumise à la spéculation à court terme, au dumping social des multinationales étrangères et aux projets touristiques démesurés. Comment s’inventer dans cette ville, au paysage social urbain fortement hiérarchisé qui ne propose que des emplois aux savoir-faire standardisés et interchangeables ? Ces questions enchâssées émergent progressivement au rythme des interviews, complexifiant la vision réductrice qui nous est le plus souvent servie d’un pays coincé entre les Lumières de la modernité et l’obscurantisme islamique.

Projection suivie d’une rencontre avec Bernard Mulliez.

24.01 > 20:30
3,5€ / 2,5€


Le carnaval sauvage de Bruxelles ne connaît qu’un seul mot d’ordre : faire la fête ; qu’une seule activité : transpercer le cœur de la ville. Le carnaval sauvage est toujours d’attaque : pour la quatrième fois cette année, il fêtera la mort de l’hiver et la naissance du printemps. Le carnaval sauvage n’a aucune idée en tête. Ses besoins sont réduits : des quartiers, des passants, de la musique et de la joie, des gens, des jolis masques pour faire peur aux enfants. Le carnaval sauvage vient d’un groupe, le carnaval sauvage est une fête, le carnaval sauvage est une tradition. Le carnaval sauvage est un signal. Le carnaval sauvage ne se reconnaît pas dans la ville qu’on nous fabrique. Le carnaval sauvage n’aime pas la finance, les parkings et l’austérité. Le carnaval sauvage aime la rue, la joie, les piétons, les économies de bouts de ficelles et la beauté. Le carnaval sauvage est drôle et hurle : "nous sommes vivants et nous ne sommes pas dupes". Le carnaval sauvage pense qu’il est important. Le carnaval sauvage ne souhaite nullement être compris. Le carnaval sauvage fabrique des masques avec des brols, des costumes à tout va. Le carnaval sauvage est une danse et la clique joue sa musique. Le carnaval sauvage est ouvert, le carnaval se prépare, s’invente et se rêve. Le carnaval sauvage aime bien quand on est dans un atelier, qu’on travaille ensemble, qu’on s’aide et se conseille et que tout le monde est bienvenu. Le carnaval sauvage vous invite ce soir au Nova pour se présenter et pour vous rencontrer. Le carnaval sauvage racontera aussi ses cousins ses ancêtres et montrera des films, et puis la clique sera là pour nous faire danser !

Infos : carnavalsauvage@bruxxel.org

+ Carnaval Sauvage

Anonymous, 2015, BE, HD, muet, 24

+ Carnaval Sauvage

Christophe Piette, 2014, BE, super8, muet, 7

+ Alors ils pourront revenir

Lou Galopa, 2013, FR-BE, HD, vo fr , 15

Carnaval sauvage de Bruxelles

19.02 > 20:00
Gratis


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