Au fil de sa carrière, Joël Séria nous a offert une vision iconoclaste de la société. De l’univers étouffant d’un pensionnat pour jeunes filles ("Mais ne nous délivrez pas du mal", montré en 2007 au Nova), à la rencontre improbable d’un beauf de province et d’un macro sur la tangente ("Les deux crocodiles"), Séria n’a eu de cesse de nous dépeindre une France profonde à coups de couleurs criardes, telles celles utilisées par le peintre-colporteur de parapluies des "Galettes de Pont-Aven", son...