Et pour quelques westerns de plus !
Rattrapage d’Offscreen 2010 où ces deux magnifiques films n’avaient pu être montrés. Une double bill d’anthologie avec un Gian Maria Volonté de feu dans ses deux seuls westerns en dehors des deux de Leone.
Et pour quelques westerns de plus !
Rattrapage d’Offscreen 2010 où ces deux magnifiques films n’avaient pu être montrés. Une double bill d’anthologie avec un Gian Maria Volonté de feu dans ses deux seuls westerns en dehors des deux de Leone.
Enkele westerns, en waarom niet !
Eerherstel voor Offscreen 2010 waar we deze twee magnifieke films niet konden tonen. Een bloemlezing van de twee andere westerns waarin de vurige Gian Maria Volonté speelde en die niet van de regisseur Sergio Leone waren.
A Bullet for the General
Damiano Damiani, 1966, IT, 35mm, vt ang , 120’
L’un des meilleurs westerns spaghetti et sans doute le plus brillant des "Zappata westerns", sous-genre du premier dédié à la révolution mexicaine. Gian Maria Volonté y incarne El Chuncho, révolutionnaire haut en couleur accompagné de sa bande dans laquelle on retrouve El Santo (Klaus Kinski), prophète apocalyptique à faire froid dans le dos. Lors de l’attaque d’un train, ils rencontrent un jeune américain (Lou Castel) qu’ils décident d’emmener avec eux. Ces personnages disparates mènent tant bien que mal leurs expéditions sans éviter de houleux désaccords. Il faut dire qu’ils n’ont pas tout à fait les mêmes objectifs...
D’une construction solide, ce beau western désabusé vient, 5 ans avant "Il était une fois la révolution", nous rappeler l’âpreté et la fragilité des rapports virils dans une situation où politique et avidité forment un cocktail explosif.
A Bullet for the General
Damiano Damiani, 1966, IT, 35mm, vt ang , 120’
Een van de beste spaghettiwesterns en waarschijnlijk de meest briljante van de "Zappata westerns", een sub-genre van spaghetti’s gewijd aan de Mexicaanse Revolutie. Gian Maria Volonté vertolkt El Chuncho, een kleurrijke revolutionair en zijn bende waarin we El Santo (Klaus Kinski) terugvinden, de apocalyptische profeet die voor koude rillingen zorgt. Tijdens een overval op een trein ontmoeten ze een jonge Amerikaan (Lou Castel) die ze besluiten te kidnappen. Deze uiteenlopende personages vervolgen zo goed als kwaad hun expeditie vol tumultueuze meningsverschillen. Ze hebben dan ook niet allemaal hetzelfde doel... Deze prachtige gedesillusioneerde western met solide constructie komt 5 jaar voor "A Fistful of Dynamite". De film roept de hardheid en kwetsbaarheid op van mannen onder elkaar in een situatie waar politiek en hebzucht een explosieve cocktail vormen.
Face to Face
Sergio Solima, 1967, SP-IT, video, vo it st fr, 108’
Sollima est l’autre grand Sergio du western italien, et "Le dernier face à face" est son chef-d’oeuvre. C’est le quatrième et dernier western de Gian Maria Volonté faisant face ici à Tomas Milian qui poursuivra, lui, sa carrière dans le genre.
Brett Fletcher, professeur d’histoire (Volonté) part vers l’Ouest pour améliorer sa santé très faible, mais tombe vite aux mains de Soloman Bennett (Milian), bandit sans vergogne. Fletcher vit très mal les scènes de violence qui se déroulent sous ses yeux, lui, le défenseur de la civilisation pacifique. Commence alors entre les deux hommes une relation tendue où admiration et rivalité ne se perdent jamais de vue.
L’impeccable et rigoureux scénario est parfaitement servi par des acteurs concernés et investis et une mise en scène époustouflante. On n’oublie pas de sitôt les cadres, les mouvements, les décors, ainsi que les variations effrayantes de ce monument cinématographique rarement visible.
Face to Face
Sergio Solima, 1967, SP-IT, video, vo it st fr, 108’
Sollima is die andere grote Sergio van de Italiaanse western, en “Face to Face” is zijn meesterwerk. Dit is de vierde en laatste western waarin Gian Maria Volonté acteert. Dit keer is zijn tegenspeler Tomas Milian, die zijn carrière verder zette in het genre.
Brett Fletcher, hoogleraar geschiedenis (Volonté) vertrekt naar het Westen om zijn zwakke gezondheid te verbeteren, maar valt al snel in handen van Soloman Bennett (Milian), een schaamteloze bandiet. Fletcher verteert slecht de geweldscènes die zich voor zijn ogen afspelen, verdediger van de pacifistische beschaving die hij nu eenmaal is. Zo ontstaat tussen de twee mannen een gespannen relatie waar bewondering en rivaliteit nooit ver weg zijn. Het rigoureuze scenario is perfect vertolkt door de acteurs en de enscenering is adembenemend. Een cinematografisch monument dat zelden te zien is op het witte doek.