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Concerts

C’est à deux frères, venus d’Argentine après la crise, que l’on doit la création du groupe Radikal Satan. Nomades, ils ont traversé l’Espagne et l’Italie avant de s’installer en France. C’est au cours de leurs errances, concerts, diverses performances souterraines et jeux de rue qu’ils ont affirmé un style naturel et sincère, déconcertant d’intégrité. Quand les notes et les mots s’associent pour jouer à saute-mouton. Une contrebasse, un accordéon, un violoncelle, une batterie, un seul à la fois, deux, trois ou quatre ensemble : la musique oscille entre tango punk, instrumental chanté, rock à accordéonŠ Deux expérimentateurs apocalyptiques issus d’un laboratoire à la forme de cabaret argentin surréaliste. Une musique inclassable pour ouvrir le PleinOPENair.

19.08 > 20:30


On l’a déjà dit : pas de PleinOPENair sans une bonne dose de hip hop ! Wa BMG 44, ce sont quatre amis d’enfance venus du Sénégal, 3 MC"s et un DJ. Vous ne comprendrez peut-être pas leurs paroles, wolof oblige, mais sachez que ça ne parle pas de "bitch", grosses bagnoles et autres "bling-bling". Leurs textes francs et directs sont engagés, mais pas clichés, toujours sur fond de hip hop pur et dur et d’electro old school. Ils qualifient eux-mêmes leur musique de "Jihadcore". D"ailleurs, Wa BMG 44, ça vient de "Wa Bokk Mënmën Gëstu" ce qui signifie littéralement "tous ensemble pour mieux réfléchir". Le chiffre 44 est un hommage aux tirailleurs sénégalais, tués en décembre 44 par les troupes coloniales françaises pour avoir exigé des primes et des indemnités après avoir participé à la seconde guerre mondiale. Une histoire honteuse qui n"a toujours pas accédé aux livres d"histoire et qui s"est passée à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, hometown de Wa BMG 44.

20.08 > 20:30


La Maskesmachine a vu le jour en été 2000 à Anvers. L’aventure commença comme un petit délire vocal et dansant de quatre filles, "simplement" accompagnées de bruits pré-enregistrés, de violon et de ukulele. Depuis, les "maskes" sont partie à la recherche d’une nouvelle combinaison de ces différents ingrédients, en y ajoutant des percussions, de l’accordeon et des chorégraphies acrobatiques. Leurs chansons poético-folkloriques parlent de tout et de rien, mais toujours en dialecte anversois ! Elles ont sorti un mini-cd, "Plaktang", produit par Tom Pintens, avec des titres comme "alles komt goe", "douchkepakke" et "voor mij zedde ge schoon". Sur scène, cette performance plus proche d’un cours d’aérobic rock-pop sautillant que d’un concert classique vous est offerte par les quatre demoiselles et ... un mec ! Ben oui, parce qu’après tout "wat is nu een maskesmachine zonder gast, dat is gelijk ne schrift zonder kaft, nen otto zonder naft." Snap je het ?

http://www.maskesmachine.be

26.08 > 20:00


C’est de Saint-Gilles que descendent les iiiiiiistes, connus des spectateurs du PleinOPENair de l’année dernière pour leur mémorable concert de clôture. Entre juilletistes et septembristes, ce trio d’éternels vacanciers se nommera pour l’occasion "Les Aoûtiens". De retour de Chine, ils partageront la scène avec les Ray Chris et formeront ensemble l’orchestre du Bal merveilleux. Les Ray Chris ? Pendant quinze ans, ce couple des Marolles s’est produit chaque dimanche, sans interruption, dans un café de la Place du Jeu de balle. Raymond au synthé, Christiane à la batterie et au chant. Leur répertoire oscille entre compositions propres et reprises de succès de la chanson française. Cet après-midi, la voix aiguë de Matthieu Ha se mélangera avec celle, beaucoup plus rauque, de Christiane Cavirot alias Rusty Rutch. Les deux groupes formeront un quintet exceptionnel pour un bal merveilleux. Ils seront précédés par DJ Atka qui chauffera le pavé.

Le site des iiiiiiistes : http://lesistes.collectifs.net/

27.08 > 16:00


Ming, c’est avant tout le nom d’un groupe bruxellois qui pratique depuis 1999 l’électro mutante aux textes multilingues et surréalistes. Ils étaient déjà il y a quelques années au PleinOPENair, sur le site de Tour & Taxis. Depuis lors, un album, des remixes et plein de concerts. Et des défis : quand ils ont rencontré Stefaan Quix, bassiste, DJ, musicien touche-à-tout et Alex Waterman, celliste post-classique, globe-trotter et explorateur musical sympathique (il travaille entre autre avec Eavesdropper, Andy Moore, Ned Rothenberg...), ils décident de retravailler quelques chansons du "songbook" de Ming. Depuis, le projet a pris de l’ampleur : ils jouent à Bruxelles, New York et Montréal, entament des compositions communes, Ming enregistre un nouveau CD. Une première bruxelloise de ce "trio" aux galeries Ravenstein, ce lieu aux sonorités mutantes et mutines.

http://cheloniamydas.org/

http://doxa.de/ming

31.08 > 21:00


La Talvera, c’est avant tout un groupe de chercheurs ethno-musiciens qui collecte depuis 25 ans la tradition orale occitane : chansons, contes, comptines, histoires qu’ils interprètent ou réinterpretent. Proches du Massilia Sound System avec qui ils collaborent, leur répertoire s’est enrichi de rencontres avec des musiciens brésiliens, portugais, marocains, créoles... Il y a Daniel Lodo, auteur, compositeur, chanteur farceur et multi-instrumentiste, et Céline Ricard au fifre, au gralle, à la voix, lumineuse et vibrante. Fabrice Rougier est aux clarinettes et Thierry Rougier aux percussions. Le tout agrémenté d’arrangements électroniques ! Le sampler serait-il devenu instrument traditionnel ? Ni ragga, ni world, ni exclusivement traditionnel, LaTalvera nous propose des chansons engagées, sans frontière, où priment l’humour, la joie et l’émotion. L’occitan n’a décidément pas sa langue dans sa poche et assure la fête !

02.09 > 20:00


Sortie des bas-fonds du ghetto bavarois de Montréal en 1998, Lederhosen Lucil est aujourd’hui devenue une icône du chic tyrolien et la première superstar internationale de la Hosemusik. Equipée de sa panoplie de "lederhosen" psychédéliques, de ses tresses blondes à la Heidi et de son doux accent teuton, elle se déchaîne sur ses claviers dont la boîte à rythmes semble être bloquée quelque part entre le mode polka et le mode hip-hop. Son chant, lui, est plutôt situé entre la berceuse et le rap, en anglais ou dans un français ou un allemand très approximatif ("Le biofutur, c’est proche comme la confiture", puisqu’elle vous le dit...). Bref, Lederhosen Lucil, c’est avant tout un phénomène, un spectacle à elle toute seule. Alors enfilez vos salopettes tyroliennes, chaussez vos bottines fourées et venez voir celle qui fait déjà danser toute la jet-set de Tirschenreuth à Fürstenfeldbruck. "Everybody say ja !"

http://www.lederhosenlucil.com

03.09 > 20:00


Ming, c’est avant tout le nom d’un groupe bruxellois qui pratique depuis 1999 l’électro mutante aux textes multilingues et surréalistes. Ils étaient déjà il y a quelques années au PleinOPENair, sur le site de Tour & Taxis. Depuis lors, un album, des remixes et plein de concerts. Et des défis : quand ils ont rencontré Stefaan Quix, bassiste, DJ, musicien touche-à-tout et Alex Waterman, celliste post-classique, globe-trotter et explorateur musical sympathique (il travaille entre autre avec Eavesdropper, Andy Moore, Ned Rothenberg...), ils décident de retravailler quelques chansons du "songbook" de Ming. Depuis, le projet a pris de l’ampleur : ils jouent à Bruxelles, New York et Montréal, entament des compositions communes, Ming enregistre un nouveau CD. Une première bruxelloise de ce "trio" aux galeries Ravenstein, ce lieu aux sonorités mutantes et mutines.

http://cheloniamydas.org/

http://doxa.de/ming

31.08 > 21:00


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prog: 724
pos: aval