En plein chagrin d’amour, Joris décide de quitter la ville et de découvrir de nouveaux horizons. Il fait sa valise et se dirige vers la gare. La gare c’est celle du Midi, et la ville c’est Bruxelles... Joris ne va pas entrer dans la première, ni quitter la seconde. Un pressentiment l’en empêche.
En face de la gare, dans ce quartier en pleine mutation, se trouve un petit hôtel qui ne paie pas de mine. C’est là que Joris va s’installer, comme un étranger qui débarque dans une ville qu’il ne connaît pas. Comme dans un rêve éveillé, il va passer quatre jours et quatre nuits d’errances urbaines. Un voyage sans but apparent, où ce personnage désincarné va déambuler en solitaire et faire la rencontre d’autres personnages anonymes, d’autres âmes errantes...
Cette rafraîchissante promenade cinématographique nous réconcilie d’abord avec Bruxelles, qu’on n’avait pas trouvée aussi belle depuis longtemps. Malgré sa fragilité, ce premier long métrage d’Alex Stockman est un véritable petit OVNI. Un film absurde, drôle et mélancolique, qui nous réconcilie aussi avec le cinéma belge.