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COMPILATIONS

Un ensemble de films impressionistes, aux effets cinématographiques originaux : cette compil 1 est la preuve qu’à l’heure du digital, il reste encore des jeunes espoirs du super 8 et du 16mm !

The Very Eye of Night
Maya Deren, USA, 1959, 15’, sans dial, 16mm

Le film est une collaboration chorégraphique avec Anthony Tudor, et musicale avec Teiji Ito. L’avant-gardiste Maya Deren livre ici un ballet nocturne, entièrement filmé en négatif. "Le thème de ce film est le monde intérieur de l’homme au moment où il s’endort." (Maya Deren)

Ghosts of a Future Lost
Ryan Le Garrec, Belg, 2001, 8’, sans dial, 16mm

Ceci est un film trouvé lors d’une séance Open Screen. Montage dynamique, ellipses, endroit vide et athmosphère lumineuse surréelle ; deux danseuses se cherchentŠ

Delilah
Tanya Syed, UK,1994, 9’, sans dial, 16mm

Femme et femme. ’Delilah’ multiplie les points de vue et les mouvements de caméra. Tourné en noir et blanc, le film repose aussi sur l’utilisation du rythme. Chorégraphiée et improvisée, la danse est une évocation du désir et de la peur de l’invasion.

Salamander
Tanya Syed, UK, 1994, 15’, sans dial, 16mm

Une Pitta Kebab House à Londres, les lumières, les bruits du traffic, la nuit. L’excès de tout cela entraîne une impression de surréalisme, crée un nouvel espace imaginaire.

Non lieux
Pascal Baes, Belg, 2000, 8’, sans dial, video

Eh oui, encore une fois le Nova invite l’inclassable Pascal Baes ! Dans "Non-lieux", Ai Suzuki performe à Recyclart. Tourné le long de flaques d’eaux, jouant sur le reflet et le repli, aux couleurs bleues et sombres,Š esthétique punk, perf’ proche du butoh.

Christine (+ 31/10 > 20:00)

Veronique Ray Geneix, Fr, 1998, 5’, sans dial, Super 8

Cadre sur le tronc nu. Cerner le corps qui bouge, les impressions de la peau. Le film s’est construit selon une évolution à deux points de vue : passage du sombre vers le lumineux, du ralenti à l’accéléré. "Christine" est aussi un de ces très beaux "petits films".

Cirque
Thierry Fonteneau, Fr, 10’, 1998, sans dial, Super 8

Le film est basé sur un spectacle de Bernardo Montet, chorégraphe français, intitulé "Cirque". Le spectacle a été filmé à vitesse lente, ce qui donne de curieuses impressions de va-et-vient et rajoute à la chorégraphie dansée la chorégraphie des images.

Inquiétude
Elodie Imbeau & Rodolphe Cobetto, Fr, 2001, 3’, sans dial, Super 8

Qui court derrière qui ? L’absence de cause laisse courir l’imagination. L’esthétique du film (noir et blanc) n’est pas sans rappeler certains films du passé.

+ En présence des réalisateurs

19.10 > 18:00 + 20.10 > 22:00


Des courts-métragesŠ Fictions, narratifs et non-narratifs. Nous ne pouvons vous en dire plus, sinon qu’ils viennent de chez nous et abordent dans un court laps de temps le rapport du cinéma à la danse de nombreuses manières, avec une image et un découpage clairs et précis.

La complainte du progrès du progrès
Claudio Pazienza, Belg, 1997, 5’, sans dial, 35mm

Sur une chanson de Boris Vian, avec une chorégraphie de ALIS, le film montre un couple engagé méticuleusement dans une série d’activités : verser le café, préparer le repas, faire la vaisselleŠ

Ya Rayah
Claudio Pazienza, Belg, 2001, sans dial, 35mm

Cinéaste et photographe autodidacte, Pazienza a réalisé depuis 1991 plusieurs courts-métrages. "Ya Rayah" nous plonge dans l’univers des lieux de nuits sur l’air de Dahmane El Harrachi.

Musique de table
Thierry De Mey, Belg, 1999, 9’, sans dial, 35mm

Pour le réalisateur de " Rosas danst Rosas ", l"enjeu est : parcourir la ligne sensible entre la musique et le geste qui produit le son ; montrer la ligne de démarcation entre danse et musique.

Dans le noir
Katherine Libert, Belg, 1999, 25’, vo st-bil, 35mm

Un mur abattu à Berlin en 1989Š Dix ans plus tard, Bruxelles est en pleine reconstruction (déconstruction). Dans un disco-bar, un groupe de russes illégaux et une femme seuleŠ au bout du tunnel, le matin, lorsque tout s’efface.

The Gods Love those Silent Ones who Clench Life Between their Teeth
Pieter Eycken, Belg, 11’, sans dial, video

Un homme et une femme mangent. Sous leur silence sourd le désir inexprimé. Peu à peu, ils cassent ce rituel, une danse surgit. Comment s’échapper de ces chambres calmes ? Dans un langage surréaliste, avec la voix d’Alessandro Moreschi, le dernier des castrats.
+ 9/11 > 20:00

Je danse devant toi toujours
Isabelle Martin, Belg, 10’, vo fr, video

Une histoire d’amour finie, l’adolescente décide de filmer son journal intime. Elle dance devant la caméra jusqu’à en user ses chaussettes, sur une musique de Leonard Cohen. "Je danse devant toi toujours" laisse derrière lui un goût de fraîcheur.

04.11 > 18:00 + 09.11 > 18:00


Monoloog van Fumiyo Ikeda op het Einde van Ottone/Ottone
Walter Verdin & Anne Teresa De Keersmaeker, Belg, 1990, 6’, sans dial, video

Focus sur le visage de la danseuse Fumyio Ikeda tandis que passe un chant d’opéra. Son visage, progressivement, se transforme en image de souffrance, rage et colère : son monologue.

Dansité (+ 21/10 > 18:00)
Jean-Paul Dupuis, Fr, 1978, 10", sans dial, 16mm

Sur une chorégraphie de François Verret, juste avant le début de son succès. Le parti-pris de Dupuis a été de montrer, plus que la danse, une athmosphère qui se dégageait de l’ensemble des deux corps en mouvement, entremêlés, suspendus entre ciel et terre, sable et rocher.

Ex-tension
Jean-Paul Dupuis, Fr, 1988, 6’, sans dial, 16mm

"Ex-tension" est un film sur la possiblité d’étendre le corps jusqu’aux éléments naturels grâce à la danse et l’image. Rochers, eaux, écorces, sable, peau, corps : confusion et distinction à l’image.

Dust
Anthony Atanasio, UK, 1998, 9’, sans dial, 35mm

Le trajet d’un nageur qui, de façon surréaliste, traverse un décor lunaire. Lutte contre le vent, éléments visuels hallucinatoires, ainsi qu’une athmosphère calculée sur la pesanteur de la sensation d’interdit convergent pour faire écho jusqu’aux bas-fonds de la terreŠ

Elegy (+ 02/11 > 20:00)
Chris Graves, NZ, 1993, 10’, sans dial, 35mm

Sur la chorégraphie de Douglas Wright, danseur Néo-Zélandais, écrite en hommage à trois amis morts du Sida. Tourné en noir et blanc, le film est silence et cri.

Inasmuch...
Wim Vandekeybus, Belg, 2000, 10’, sans dial, 35mm

Dernier film de Wim Vandekeybus, dont les précédents films ont déjà été montrés au Nova. Plutôt que la danse, rythme des enchaînements, intensité des images. Un récit sur cette énergie qui participe à la vieŠ

28.10 > 20:00 + 11.11 > 22:00


*Bali Mecanique
Henry Hills, USA, 1992, 14’, sans dial, 16mm*
Composé en deux parties, "Bali Mecanique" combine des techniques de film expérimental avec des prises de vue propre au style documentaire : danse Legong, entrecoupée avec des images de Odalans (célébrations de temple), danses connotées érotiques pour les occidentaux,...

*Kathak, danse de l’Inde
A. Bhaskar Rao, Indi, 9’, sans dial, 16mm*
Film colonialiste muet tourné en studio qui présente les danseurs dans leurs costumes ’exotiques’. Le Kathak trouve ses origines dans les récits mimétiques des conteurs itinéraires, ainsi que comme danse de cour.

*Loose in Flight
Rachel Davies, UK, 1999, 5’, sans dial, video*
D’origine musulmane du Bangladesh et vivant en Grande-Bretagne, Akram Kan combine les rythmiques complexes du Kathak avec des mouvements inspirés de la danse contemporaine. Le film explore son nouveau langage chorégraphique dans le contexte urbain britannique.

*Naheed Ki Katha’ (L’histoire de Naheed)
Beena Sarwar, Pakh, 2001, 20’, vo st ang, video*
Documentaire qui relate l’histoire d’une danseuse pakhistanaise, contrainte par le régime islamiste de quitter son pays. Malgré l’interdiction, elle s’efforce de développer son art en Grande-Bretagne et de réinstaurer le Kathak dans son pays natal.

*Van Chan, une danseuse cambodgienne
Rithy Pahn, Cambodge, 1999, 26’, vo st ang, video*
Documentaire sur une danseuse cambodgienne dont le mari est mort durant la dictature de PolPot. Dans le contexte d’un village dévasté, elle tente de sauvegarder la danse traditionnelle cambodgienne confrontée aux danses populaires télévisuelles plus lascives qui attirent les jeunes.

27.10 > 18:00


Les comédies musicales font "comme si"... Mais qu’arrive-t’il lorsque cela se passe "pour de vrai" ? Trois chorégraphies et une improvisation qui plongent le danseur dans le réel de la rue, de la gare centrale. Confrontations.

*Turnpike
Tom Barman, Music : dEUS, Belg, 6’, sans dial, video*
Video clip, censuré sur MTV, de Deus : le long des Champs Elysées, Seymour Cassel marche tranquille, cigare au bec ; Sam Loewyck, danseur aux Ballets CdelaB, perd peu à peu son calme.

+ Un homme se réveille dans la rue après une soirée arrosée et tente de rassembler ses souvenirs. « Les disparates » est un film sonore mais sans paroles prononcées [...]

Julie Angel, 1997, 6

Tourné en super 8, le film observe les différentes interactions sociales d’une rue de Plymouth.

*Avoir mal partout
Giovanni Cionni, danse : Barbara Manzetti, Belg, 1997,15’, sans dial, DV*
La danseuse marche, puis se couche parmi les touristes et consommateurs de l’Avenue Toison d’Or à Bruxelles. Regards. Ce film est Giovanni Cionni livre, sous une forme brute, la trace d’une collaboration avec l’improvisatrice. Le montage n’a été effectué quasi que lors du tournage.
En présence du réalisateur et de Barbara Manzetti (danseuse).

*Gloamming
Kate Mc Intosh, danse : Igor Paszkiewicz, Belg, 2001, 8’, video*
La Gare Centrale, les trains, les navetteurs et le danseur. Rencontre insolite. Les uns trop plongés dans la notion de temps, l’autre tout-à-fait hors-temps.
En présence de la réalisatrice.

21.10 > 22:00


Les courts-métrages les plus déjantés et provocateurs de la série...

*A Portrait of Meredith Monk
Mark Berger, USA, 1974, 25’, sans dial, 16mm*
Sourires spontanés, mises-en-scènes,... Le film est à la fois esthétiquement maîtrisé et trash, délibérément provocateur. La musique et la voix particulières de Meredith Monk constituent la bande son de ce portrait. Son travail en temps que performeuse, chorégraphe, chanteuse et réalisatrice fait partie des must de l’avant-garde féministe américaine des années 60.

*Pantyhead
Alison Murray, UK, 1994, 10’, sans dial, 16mm*
Une jeune TV girl danse sur un clip qui passe à la TV. Soudain, un vieux présentateur sort de l’écran, un slip de femme sur la tête...

*Bad Mood Woman
Alison Murray, UK, 1997, 1’, sans dial, video*
Une femme qui a ses règles plutôt dangereuse : le slogan de la fin sera le dernier cri de rage...
(+ 18/10 > 22:00)

*Kissy Suzuki Suck
Alison Murray,1992, UK, 18’, vo ang, video*
Alison Murray décortique avec soin les aspects sociaux et psychologiques qui émergent dans la sexualité. Dans "Kissy Suzuki Suck", elle pose une ambiance trash de la fin des années 80, plutôt vers le Madonna punk...

*The World of Dance
Luis Valdovino, Dan Boord, Laura Hill, Marilyn Marloff, USA, 1994, 9’, vo ang, video*
Plus vraisemblablement, "The World of Dance" n’est pas un film sur la danse, mais un pamphlet dans l’esprit des films de Tati et René Clair.

*La force fait l’union fait la force
Johan Grimonprez, Belg, 1994, 3’, sans dial, video*
En reprenant le slogan belge, le réalisateur de DIAL History (sur les détournements d’avion) cerne cette fois les lieux communs de notre société.

03.11 > 22:00 + 10.11 > 18:00


Les courts-métrages sont le lieu de tous les coups de gueule, de toutes les expériences (surréalisme, émotion, animation, drôleries, exotismeŠ). Ceux qui vous sont proposés ici sont des petites perles sans lesquelles la programmation perdrait de son caractère !



Cette compilation rassemble des classiques de l’expérimental et des réalisateurs plus récents. Notamment Anne Van Dienderen sera présente ce vendredi pour présenter son film. L’idée est d’étendre l’idée de la danse au cinéma jusqu’à la chorégraphie et le rythme dans l’image.

*Portrait of John Whitney
Stefan Chodorov, USA, 1975, 28’, vo ang, video*
Pionnier infographique et artiste du cinéma (les effets spéciaux de ’2001 Odyssée de l’espace’ lui doivent beaucoup) John Whitney nous explique ses premières expériences sur ordinateur, le design de ses propres caméras, et comment il a réussi à créer une réponse émotive à la musique propre aux formes en mouvement.

Une traduction écrite des dialogues du film sera distribuée aux spectateurs.

*Arabesque
John Whitney, USA, 1975, 8’, sans dial, 16 mm*
Pour John Whitney la caméra n’est qu’un instrument d’enregistrement à partir duquel on peut composer une architecture liquide, qui est justement le propre de la musique. Avec un ordinateur, créer des motifs évoluant dans le temps, figures en expansion ou en contraction qui produisent des mélodies visuelles. La couleur venant introduire une dimension supplémentaire au graphisme, est l’orchestration du thème.

*Dance Nine
Doris Chase, USA,1975, 4’, sans dial, 16mm*
Doris Chase a développé sa carrière en danse et en sculpture. En matière de videodanse, ces deux éléments se retrouvent dans son travail, ainsi qu’un travail numérique de l’image.

*Free Radicals
Len Lye, USA, 1957-79, 5’, sans dial, 16mm*
Le film utilise le procédé de graver la pellicule. Ces griffes oscillent, découvrant le procédé du rythme à l’image.

*Rainbow Dance
Len Lye, USA, 1936, 5’, sans dial, 16mm*
Tombé d’un arc-en-ciel, un homme se transforme en promeneur déluré. Dans ce film, les mouvements de la couleur deviennent conducteurs de l’histoire autant que les déplacements du personnage.

*Muratti Greeift Ein
Oskar Fishinger, USA, 1934, 3’, sans dial, 16mm*
Animation chorégraphiée de cigarettes. Célébrant la gloire de la marque Muratti.

*Reasons to Be Glad
Jeffrey Scher, USA, 1980, 4’, sans dial,16mm*
"Un message pour la Saint-Valentin dédié à Xavier Cugat". Jeffrey Scher est un de ceux à influencer les réalisateurs qui travaillent le film d’animation aujourd’hui.

*Sid (le chien)
Jeffrey Scher, USA, 1998, 3’, sans dial, 16mm*
Chorégraphie tournée avec un chien.

*Footprints
Bill Morrison, UK, 1992, 17’, sans dial, 16mm*
Sur l’idée de suivre des traces de pas, le film, tourné en noir et blanc, est d’une esthétique particulière, tentative de cerner et donner à voir la texture de l’image. Le montage rythmique donne au film son pouls visuel, semblable à celui du rythme du coeur.

*Site
An Van Dienderen, Belg, 2000, 10’, vo fr st ang, video*
Site est un portrait topographique du chorégraphe José Besprosvany d’origine mexicaine, juive et slave, identité multiple qu’il aborde consciemment dans son parcours profesionnel. An Van Dienderen a recours à du matériel photo, dia et super 8 avec lequel elle crée un portrait inventif.
La réalisatrice sera présente pour présenter son film !
+ 25/10 > 20:00

*Stationary Movement
Julie Angel, UK, 1996, 5’, sans dial, video*
Une animation réalisée à partir du mouvement des feuilles et des écorces d’un tronc d’arbre. L’idée est de faire découvrir les arbres comme étant des danseurs immobiles.

*Scrub Solo 1 : Sololiness
Antonin De Bemeels, Belg/USA,1999, 8’, sans dial, video*
Tourné en super-8, et réalisé sur une chorégraphie du danseur Bud Blumenthal, le film est une expérience sur la manipulation du temps et la distortion des images, scratchées à la manière des DJ’s.
+ 02/11 > 18:00

19.10 > 20:00


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